Publié dans Politique

Lutte contre l'insécurité alimentaire - Don américain à hauteur de 100 millions d'USD

Publié le lundi, 14 décembre 2020

Au lendemain de la réunion avec les partenaires techniques et financiers sur le Kere tenue à Iavoloha, vendredi dernier, une première déclaration de soutien en faveur de Madagascar s'officialise. Hier, l'ambassadeur des Etats-Unis, Michael P. Pelletier, a annoncé l'octroi d'un don à hauteur de 100 millions de dollars pour financer la lutte contre l'insécurité alimentaire dans le Sud et le Sud-Est du pays.

Ce financement américain profitera à trois nouveaux projets qui apporteront une aide alimentaire immédiate et des solutions à long terme pour pallier l'insécurité alimentaire dans les zones concernées et ce à travers l'Agence des Etats-Unis pour le Développement International (USAID). Parmi lesdits projets, celui dénommé « Firangà » qui apportera une aide d'urgence de 10 millions de dollars à plus de 167.000 personnes dans les Régions Atsimo Andrefana et Androy. Le projet se focalisera également sur la malnutrition chez les enfants de moins de cinq ans. A cela s'ajoute le projet « Maharo », d'un coût de 45 millions de dollars et qui s'étend sur une durée de cinq ans. Il répondra aux besoins nutritionnels à long terme de plus de 279.000 personnes vulnérables dans l'Atsimo Andrefana et l'Androy. 

Améliorer la santé de la population locale tout en l'aidant à devenir plus résiliente et plus prospère s'inscrit à la tête des objectifs. Le 3ème projet s'intitule « Fiovana », avec un financement à hauteur de 45 millions de dollars pour une durée de cinq ans. Le projet vise à la réduction de l'insécurité alimentaire chez plus de 428.000 personnes dans les Régions Vatofavy et Fitovinany et Atsimo Atsinanana. 

Des stratégies pour le long terme

Ces projets seront mis en œuvre par le Catholic Relief Services (CRS) et l'Adventist Development and Relief Agency (ADRA), en étroite collaboration avec le programme d'actions et les efforts de développement à long terme du Gouvernement malagasy. Ces actions s'alignent avec les activités d'urgence qui sont déjà en cours, également financés par le Gouvernement américain à travers le Programme alimentaire mondial et l'UNICEF. Durant la série de discours, l'ambassadeur Michael P. Pelletier, a réitéré que le rapport entre le Gouvernement malagasy et celui américain est au beau fixe. Selon lui, son pays a toujours été et sera aux côtés du peuple malagasy. 

Le Président Andry Rajoelina a, quant à lui, adressé ses remerciements au Gouvernement américain pour sa solidarité et son soutien. A part les actions d'urgence d'ordre nutritionnel et médical, le Chef de l'Etat a mis l'accent sur des stratégies pour la mise en place de projets à long terme afin d'éradiquer définitivement le fléau du Kere. A titre d'exemple, le projet « Titre vert » qui permettra aux familles les plus vulnérables d'avoir accès à un terrain cultivable et avoir une source de revenu. 

La Rédaction

Fil infos

  • Fin de l’AGOA - L’industrie textile malgache en mauvaise posture
  • Conjoncture - L’Etat prône le dialogue
  • Fausses informations - La RFI invitée à inspecter MS Academy
  • Conjoncture - Pronostic vital engagé ?
  • Conjoncture - Le nom du nouveau Premier ministre attendu ce jour !                               
  • Mouvement  du 25 septembre 2O25 - L’Alaotra-Mangoro dans l’expectative                                             
  • Manifestations de la Gen-Z - Les journalistes victimes de grenades lacrymogènes
  • ACTU-BREVES
  • Emeutes à Madagascar - Le Gouvernement rejette le bilan de 22 morts avancé par l'OHCHR
  • Président Andry Rajoelina - - Dissolution du gouvernement - Pas de troisième mandat - Reconnaissance d'erreurs

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Des fondamentaux
    Que la commémoration de la Journée internationale de la non-violence, le 2 octobre 2025, nous soit offerte pour revisiter les fondamentaux de la démocratie et de l’Etat de droit. En guise de préalable, il nous est obligé de noter que le rappel des principes de la démocratie et de l’Etat de droit n’est pas l’apanage unique d’un seul courant d’idée ou d’un camp par rapport au pouvoir en place. Tout le monde, tout citoyen, conscient de la nécessité de faire appliquer strictement les fondamentaux de la démocratie et de l’Etat de droit ont le sacré devoir de tirer la sonnette d’alarme en cas de violation caractérisée.

A bout portant

AutoDiff