Publié dans Politique

Détracteurs politiques - Pourquoi tant de haine ?

Publié le dimanche, 27 décembre 2020


Le régime sous la présidence d’Andry Rajoelina marquera ses 2 années au pouvoir dans moins d’un mois. Comme chacun des régimes qui se sont succédé à la tête du pouvoir, le numéro un de l’Exécutif n’a pas échappé aux critiques. Certaines ont été émises à juste titre car visiblement constructives tandis que d’autres revêtent de la pure mauvaise foi et de la haine politique.
A titre d’exemple, le passage de la tempête tropicale Chalane dans la partie Est de Madagascar a laissé quelques marques sur la plage de Toamasina. Au lieu de s’inquiéter sur l’existence de dégâts matériels ou des sinistrés, beaucoup parmi les fervents détracteurs du régime ont trouvé un créneau pour pointer du doigt le projet « Miami » lancé par le Président de la République dans cette partie de l’île. Surfant sur la vague, ces derniers affirment que ce mauvais temps a anéanti le projet présidentiel alors que la réalité est tout autre. En effet, aucun dégât majeur n’a été signalé sur la côte est après le passage de Chalane.
Ce genre de manœuvre montre, une fois de plus, la mentalité de certains fanatiques politiques qui semblent se réjouir des malheurs qui s’abattent sur le pays afin de les transformer en armes politiques pour critiquer le régime.
Un Président déterminé
Malgré tout, le Président Andry Rajoelina est resté imperturbable durant ces deux années au pouvoir. D’ailleurs, au cours d’une cérémonie avec les membres du personnel de la Présidence, la semaine dernière, le Chef de l’Etat a déjà annoncé la couleur en évoquant le début des « grands chantiers » liés aux défis du développement qu’il a promis d’exécuter. Malheureusement, au fur et à mesure que le développement avancera sur la bonne voie, les critiques et autres attaques contre les dirigeants seront d’autant plus virulentes. Comme dit une expression chinoise : « On mesure une tour à son ombre et les grands hommes au nombre de leurs détracteurs ».
Pourquoi tant de haine alors qu’il s’agit d’une patrie commune ? Certes certains opposants au régime habitent à l’étranger et ne sont donc pas plus concernés par la réalité du pays, néanmoins pousser la mauvaise foi aussi loin est tout simplement honteux. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que le débat politique tombe aussi bas.
Reste à espérer que ce genre de mauvaises pratiques politiques sera derrière nous une fois que le cap de l’année 2020 sera franchi et que la nouvelle année apportera plus de sagesse aux politiciens adeptes de débats stériles.
La Rédaction

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Editorial

  • Nécessité impérieuse
    L’Assemblée nationale vote la Loi de finances 2026. Après moult débats souvent houleux assortis de 24 amendements, les députés ont finalement adopté le Projet de la LFI – 2026 dans la journée du mardi 25 novembre 2025. C’est la première fois dans les annales des travées de l’Hémicycle de Tsimbazaza que de vifs débats agitaient les réunions en commission, en séance plénière des représentants du peuple. L’adoption du Projet de la LFI 2026 suscitait des intérêts particuliers des parlementaires. Le ministre de l’Economie et des Finances, le grand argentier de la République, Dr Herinjatovo Ramiarison, devait signaler une note positive et encourageante face à ce regain d’intérêt et d’attention que nos élus éprouvent à l’endroit des Finances de l’Etat, le « nerf de la guerre ». Pour la première fois dans l’histoire des législatures du pays que les députés ont bien voulu prendre conscience des responsabilités qui pèsent sur leurs…

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