Publié dans Politique

Naissance de l'usine « PHARMALAGASY » - Un nouveau souffle pour l'industrie pharmaceutique

Publié le mercredi, 30 décembre 2020

L'attente fut longue mais cela en valait la peine ! Concoctée pendant plusieurs mois, la naissance de l'usine PHARMALAGASY fut enfin effective le 2 octobre dernierà Tanjombato, sous la houlette du Président Andry Rajoelina. Il s'agit de l'une des plus grandes réalisations du régime durant l'année 2020 et ce, malgré le contexte de pandémie lié au coronavirus. Installée à la place de l'OFAFA (« Orinasa Fanamboarana Fanafody »), l'usine « PHARMALAGASY » dispose d'une unité de production des plus sophistiquée puisque les matériels utilisés pour sa mise en place ont été importés depuis l'Allemagne et la Chine.

 

Cette étape importante n'est autre que la concrétisation du « Velirano » n° 7 du Président Andry Rajoelina. A travers ledit « Velirano », le Chef de l'Etat s'engage à la promotion de l'industrie dont celle pharmaceutique à Madagascar. Un défi majeur qui s'appuie sur l'utilisation des produits locaux, les plantes médicinales en l'occurrence, comme matières premières. A ce sujet, une coopération avec la société BIONEXX, spécialisée dans la production d'Artemisia, avait été annoncée. L'Artemisia qui constitue l'élément de base dans l'élaboration du « Tambavy » Covid-Organics. Cette décoction qui a fait le buzz et la renommée de Madagascar à l'étranger - en Afrique et en Europe - depuis  le début de la crise sanitaire.

Les gélules CVO + sur le marché

Dès l'ouverture de l'usine, l'équipe scientifique qui y travaille s'est attelée à l'élaboration et la production de nouveaux médicaments. Une douzaine de produits pharmaceutiques portant le label « Vita Malagasy » sont prévus sortir de cette unité de production dans les 3 années à venir. En attendant, les travaux ont déjà commencé en vue de la fabrication de médicaments destinés à lutter contre la Covid-19 à l'instar des gélules « CVO Plus » déjà sur le marché.L'usine produira aussi des médicaments génériques et divers antibiotiques pour traiter des maladies telles que la toux, les problèmes de tension artérielle, la diarrhée, ainsi que tous les médicaments dont les Centres de santé de base et hôpitaux auront besoin.

La présence de la représentante de l'Organisation mondiale de la Santé à Madagascar, le Pr Charlotte Ndyae, à la cérémonie d'inauguration de cette usine n'est pas anodine. Elle a particulièrement félicité le Président Andry Rajoelina pour son leadership dans la lutte contre la Covid-19. Faut-il rappeler que Madagascar est le seul pays du continent africain à avoir initié 3 protocoles de traitement contre le coronavirus, et ceci sous la houlette du Président.

S.R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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