Publié dans Politique

Réalisation d’infrastructures - Le gouverneur d’Analamanga répond à l’Opposition

Publié le lundi, 04 janvier 2021

Le gouverneur de la Région Analamanga, au cours de la cérémonie de levée du drapeau à Ambohidahy, a tenu à faire un tour d’horizon de l’actualité politique nationale. A cet effet, il n’a pas manqué de lancer un message à l’endroit de l’Opposition. « Je suis prêt à discuter de développement avec l’Opposition », dit d’emblée Hery Rasoamaromaka. Une manière pour lui de pointer du doigt la manie qu’ont certains membres de l’Opposition de critiquer parfois voire souvent de manière peu constructive les actions du pouvoir actuel.

Dans la foulée, le gouverneur de la Région Analamanga appelle à faire les efforts nécessaires pour ne pas avoir de remords plus tard, comme certains membres de l’Opposition qui rêvent aujourd’hui de ce qu’ils pourraient faire pour le pays.

« Nous ne sommes que de passage à nos fonctions respectives. Il sera difficile de revenir à cette place une fois que nous n’y sommes plus », dit-il. Hery Rasoamaromaka s’interroge par ailleurs face à l’appel lancé par des membres de l’Opposition à se lever face à la situation dans le pays. « Pourquoi du temps où ils étaient au pouvoir n’ont-ils pas fait les bonnes choses ? », questionne-t-il.

Répondant par ailleurs aux critiques de l’Opposition sur les infrastructures non prioritaires réalisées par l’Etat, Hery Rasoamaromaka laisse entendre que si leurs actuels membres, du temps où ils étaient au pouvoir, avaient construit ces infrastructures, le pouvoir actuel n’aurait plus à les réaliser. Le grand patron de la Région Analamanga de poser la question : « La vie de la nation et tous les autres projets doivent être mis en suspens car il y a le problème de la malnutrition ? Que tout le budget doit être consacré à la lutte contre ce fléau ? ». Il souligne que malgré la construction de ces infrastructures jugées non pertinentes par l’Opposition, le pouvoir effectue également des actions dans le domaine social. Rien, dit-il, ne sera construit à Madagascar si tous ces projets doivent être stoppés. Et de rajouter que ces infrastructures feront vivre plusieurs ménages. Devant la presse, il dit que le problème de certains politiciens est de ne rien faire durant le temps où ils sont au pouvoir et de critiquer une fois qu’ils ne sont plus dirigeants. Pour lui, le véritable problème pourrait se situer à un autre niveau. Peut-être, remarque-il, que certains voient d’un mauvais œil la réalisation d’un trop grand nombre de projets par le Président Rajoelina ce qui amenuiserait leur chance d’accéder au pouvoir en 2023.

La Rédaction

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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