Publié dans Politique

Aéroport O.R. Tambo Afrique du Sud - Trois trafiquants venant de Madagascar arrêtés avec 73,5 kg d'or

Publié le lundi, 04 janvier 2021

La nouvelle a été relayée par plusieurs sites d'information anglophone depuis hier. Les autorités sud-africaines ont intercepté, le vendredi 1er janvier, trois suspects à l'aéroport international de Tambo à Johannesburg avec en leur possession 73,5 kilos de lingots d'or d'une valeur d'environ 66 millions de rands (4,5 millions de dollars) dans leurs bagages à main. Les trois suspects ont été arrêtés après qu'un scanner de sécurité a «identifié des images irrégulières», selon le service de la police sud-africaine dans un communiqué.

A priori, le circuit des trois passeurs semble plus compliqué sans doute dans l'objectif d'échapper aux contrôles douaniers. En effet, ces individus étaient en provenance de Madagascar et avait comme destination finale Dubaï.

Les suspects devaient comparaître hier devant le tribunal de première instance de Kempton Park pour des accusations de trafic de métaux précieux et de violation de la loi douanière, a indiqué la Police. Jusqu'ici, tout porte à croire que l'or saisi vient de la Grande île. La conclusion des enquêtes démarrées par les autorités sud - africaines, avec l'aide d'Interpol, est fortement attendue. Ces investigations devraient permettre de déterminer l'origine de l'or, la destination ainsi que la légitimité des documents de certification fournis par les suspects.

Suspension

La suspension des exportations d'or depuis l'année dernière ne semble pas dissuader les trafiquants. Au contraire, ces derniers continuent de braver l'interdit et usent de multiples stratagèmes pour dissimuler les lingots dans le but de tromper les agents de contrôle au niveau des frontières. Les responsables douaniers arrivent néanmoins à déjouer les fourberies des trafiquants. Pas plus tard qu'au mois de novembre de l'année dernière, les agents de la Direction générale des douanes (DGD) ont saisi 15, 245 kilos d'or durant le contrôle des marchandises, pour un vol fret à destination de Dubaï, d'une valeur d'à peu près un million de dollars. Les 15 kilos d'or ont été répartis en 257 feuillards, puis repeints pour ressembler à de l'aluminium. Ils ont ensuite été dissimulés dans une grande caisse métallique, qui devait servir pour l'exportation d'œuvres d'art faites de ferronnerie en forme de baobab.

L'année dernière, Madagascar avait négocié la restitution de 25,5 kilos d'or saisis par les autorités mauriciennes. Un trésor qui vaut le pactole de plus de 6,2 millions d'ariary (soit environ 1,3 million d'euros).  Les lingots ont été interceptés le 10 janvier 2019, lors de l'arrestation de trois ressortissants malagasy dont deux allaient s'envoler vers Bombay (en Inde) tandis que le 3ème voulait mettre le cap sur Dubaï.

A l'heure où le régime actuel table sur la valorisation des richesses minières y compris l'or, il n'est plus acceptable que des trafiquants puissent encore passer entre les mailles du filet avec des quantités d'or aussi considérables.

S.R.

Fil infos

  • Hauts emplois de l’Etat - Pluie d’abrogations au ministère des Finances et celui de l’Education nationale  
  • UE- Madagascar - Vers un dégel des certains financements 
  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff