Publié dans Politique

Trafic illicite de 73,5kg d’or - L’avion de la STA saisi !

Publié le lundi, 11 janvier 2021


Branle-bas de combat pour les autorités malagasy dans leur lutte contre l’impunité à propos de l’exportation illicite de 74 kg d’or épinglés par la police sud-africaine le 31 décembre dernier à Johannesburg. En attendant l’issue des pourparlers avec l’Afrique du Sud concernant l’extradition des trois passagers et éventuellement le rapatriement de la cargaison saisie sur place, des entités commencent à porter des coups à tous ceux qui sont concernés de près ou de loin dans l’affaire.
Hier, la douane malagasy est passée à son tour à l’action en procédant à la saisie réelle de l’avion de la STA ayant emmené les trois malagasy et les lingots d’or en Afrique du Sud. C’est à bord de cet aéronef immatriculé 05-ASB, type PA 42 que  Mahamodo, Regasy Francis Deliot et Anjaranantenaina Zava Herimanana ont pris place dans la matinée du 31 décembre 2020 à destination d’Afrique du Sud après une escale technique à Toliary. Quelques minutes après leur débarquement à l’aéroport O.R. Tambo de Johannesburg, la police locale a découvert 73,5 kg d’or dans les bagages de ces ressortissants malagasy, qui voulaient rejoindre Dubaï via Ethiopie. Cette saisie de l’aéronef  de la douane malagasy s’explique du fait qu’il était considéré comme le moyen de transport de marchandises en contrebande.
Avant la douane, c’est la justice à travers le pôle anti-corruption qui a frappé fort au niveau national en plaçant sous mandat de dépôt, dans la nuit de samedi, huit personnes dont 5 employés de la même société. Concernant toujours cette dernière, une source proche du dossier affirme que sa caméra de surveillance, placée à l’emplacement de l’avion en dehors du hangar la veille de son départ, a été piratée et le système d’enregistrement endommagé.  Un « incident » qui n’a pas permis d’enregistrer les mouvements autour de l’avion  du 30 décembre à 23 heures jusqu’au 31 décembre à midi….
Par ailleurs, les trois ressortissants malagasy arrêtés en Afrique du Sud seront de nouveau face à la justice locale aujourd’hui. La presse internationale annonce que l’enjeu de l’audition de ce jour a trait à une demande de mise en liberté sous caution demandée par les transporteurs de ces lingots d’or.
La Rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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