La situation se complique pour le Président sortant des Etats – Unis, Donald Trump. Alors que la date du 20 janvier, jour d’investiture du nouveau Président élu, Joe Biden approche à grands pas, l’actuel locataire de la Maison Blanche continue de faire de la résistance. Dans la soirée de mercredi, le Chef d’Etat américain a fait l’objet d’une procédure de mise en accusation (« impeachment ») au niveau du Sénat, et ce pour la seconde fois. L’année 2019, le Président Donald Trump a déjà fait l’objet d’une mise en accusation mais n’a pas abouti.
Cette fois – ci, la mise en accusation a été adoptée par la chambre des représentants. A priori, les voix d’une dizaine d’élus républicains ont fait pencher la balance. Ce fut par 232 contre 197 voix que la chambre des représentants a voté la mise en accusation de Donald Trump. La décision du Sénat est vivement attendue à ce sujet. D’ailleurs, le Président sortant risque gros et pourrait ne plus pouvoir briguer un mandat présidentiel dans les années à venir.
Des comptes suspendus
Suite aux violences survenues à Washington, notamment l’assaut du Capitole, plusieurs réseaux sociaux ont décidé de suspendre le compte de Trump. Facebook et Twitter ont été les premiers à bloquer la page du Président américain. Dans une publication en date du 7 janvier, Mark Zuckerberg (fondateur de Facebook) en personne annonce la suspension du compte de Donald Trump. Mercredi, la plate – forme Snapchat a annoncé que désormais Donald Trump y sera définitivement banni. Rappelons que les médias traditionnels comme les chaînes de télévision américaines ont déjà tourné le dos à Donald Trump lorsqu’il a prétendu sortir vainqueur des élections présidentiels alors que les résultats provisoires tendaient vers la victoire de Joe Biden.
L’assaut du Capitole par des partisans en colère de l’ex – locataire de la Maison Blanche a déclenché cette vague de bannissement. Un incident considéré comme une manœuvre anti – démocratique par les autorités américaines. D’ailleurs, au lendemain de cet évènement, l’ambassade américaine à Madagascar a réagi via un communiqué en qualifiant les manifestants de « criminels » ayant commis des « actes de violence et de terreur contre la démocratie ».
La Rédaction