Publié dans Politique

Contrat de location auprès de la compagnie STA - Démenti du ministère de l’Economie et des Finances

Publié le mercredi, 20 janvier 2021


Dans un article publié sur son site, Africa Intelligence affirmait que l’avion de la société Service et Transports Aériens (STA), à bord duquel a voyagé les trois convoyeurs d’or en Afrique du Sud arrêtés au début de ce mois de janvier, était régulièrement mis à disposition du ministère des Finances. Ce département ministériel aurait signé un contrat avec ladite compagnie pour notamment la délivrance depuis Antananarivo des bons de caisse destinés aux fonctionnaires en poste dans les différences recoins reculés de la Grande île. Dans un communiqué diffusé hier dans la soirée, le Trésor public affirme que l’article en question contient des contre-vérités qui induisent le public en erreur. « L’acheminement des bons de caisse des fonctionnaires dans toute l’île se fait uniquement par voie terrestre », précise le communiqué signé par le directeur général du Trésor public. Le ministère dit par ailleurs que dans le cadre de l’approvisionnement de fonds, en vue du paiement des pensions et des salaires des fonctionnaires dans les zones enclavées, un contrat en bonne et due forme a été établi entre le ministère de l’Economie et des Finances et une autre entreprise opérant dans le secteur. Ce prestataire de service s’est vu confier « le transport par voie aérienne des fonds de vingt perceptions principales difficilement accessibles pour un total de trente-deux vols en 2020 ». Le ministère précise que l’attribution de ce marché et toutes les procédures y afférentes ont scrupuleusement respecté les règles de la passation des marchés publics. « Le ministère de l’Economie et des Finances précise ainsi qu’aucun contrat n’a été passé entre le ministère et la société STA, ni pour le transport des bons de caisse ni pour le transport de fonds des perceptions principales », conclut ainsi le communiqué du Trésor public.
Un mandat international émis contre les suspects
Cet article au titre volontairement racoleur vient se rajouter à la campagne de désinformation savamment menée par l’Opposition, ces derniers temps, dans le cadre de cette affaire du trafic de 73.5 kg d’or. L’Opposition abreuve l’opinion d’informations dont certaines sont notamment incomplètes voire inexactes et sans fondements dans bien des cas.
Pour ce qui est des informations officielles, l’Etat malagasy affirme avoir émis un mandat d’arrêt international à l’encontre de tous les suspects dans cette affaire. L’annonce a été faite à l’issue du Conseil des ministres qui s’est tenue hier au Palais d’Etat d’Iavoloha. Il a également été dit, à l’issue de cette réunion, que le pouvoir sud-africain et le pouvoir malagasy par le biais du ministère des Affaires étrangères et le ministère de la Justice sont en cours de collaboration dans le cadre de l’affaire des 73.5 kg d’or saisis en Afrique du Sud. Tous les documents autour de cette affaire ont été transmis aux autorités compétentes en Afrique du Sud, selon l’Exécutif. Les enquêtes se poursuivent dans la Grande île et en Afrique du Sud. La demande d’extradition a été transmise aux autorités sud-africaines. En outre, un rapprochement sera entamé avec le pouvoir sud-africain pour renforcer les négociations diplomatiques pour que le procès se tienne à Madagascar et que l’or saisi soit rapatrié dans la Grande île d’où il a été prouvé que ces métaux précieux proviennent et d’autre part, les passeurs présumés sont des citoyens malagasy.
La Rédaction

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Editorial

  • Vème Sommet !
    Clôture du Vème Sommet de la COI ! Effectivement, la cinquième édition de la rencontre au Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement des îles sœurs indianocéanie dans le cadre de la COI au CCI – Ivato s’est tenue le 24 avril dernier. Dois-je rappeler que c’est le troisième Sommet à Madagasikara après celui du 16 mars 1991 et du 27 juillet 2005. Le premier Sommet de la COI a eu lieu à Antananarivo le 16 mars 1991. A peine quelque mois seulement avant la crise politique qui devait déboucher, après une « longue grève », vers la chute de l’Amiral Didier Ratsiraka. Le second à Saint-Denis de La Réunion (France), le 3 décembre 1999. Le troisième à Antananarivo le 27 juillet 2005. Et le 4ème Sommet avant celui d’aujourd’hui, à Moroni en 2014.

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