Publié dans Politique

Critiques contre le régime - L’Opposition à court d’arguments

Publié le mardi, 26 janvier 2021


En perpétuelle perte de crédibilité ! C’est ainsi que l’on pourrait qualifier l’Opposition à Madagascar en ce moment. Déjà que les partis qui se disent opposants n’arrivent pas à parler d’une même voix, les arguments avancés pour tenter de critiquer la mode de gouvernance du pays peinent à convaincre la majeure partie de la population.
Ces dernières semaines, les membres de l’Opposition ont tenté le tout pour le tout afin de déstabiliser au maximum le régime en place. A preuve, les nombreux foyers de tension créés un peu partout dans le but d’embraser le climat politique dès le début de l’année. Des manifestations syndicales aux revendications estudiantines, la moindre brèche a été mise à profit pour prouver les défaillances des dirigeants actuels. Malgré tout, les citoyens restent lucides et ne semblent pas crédules au point d’accepter aveuglément tous les arguments émanant des détracteurs du régime. Il en est de même pour les tenants du pouvoir qui semblent imperturbables et préfèrent prendre de la distance afin d’éviter de se faire prendre au jeu de l’Opposition.
Entre divagation et désinformation
Au cours d’un point de presse, il y a deux semaines, le directeur de cabinet auprès de la Présidence, Lova Hasinirina Ranoromaro a été claire. « Nous préférons nous concentrer sur les chantiers de développement au lieu de s’attarder sur les critiques et autres manœuvres des détracteurs politiques », a-t-elle déclaré au nom de l’Exécutif. Elle conforte ainsi les propos du Président Andry Rajoelina, lors de son discours à la Nation lors du réveillon du Nouvel an et qui mise sur une année d’effort et de travail en vue de la refondation et la reconstruction du pays. Plus averti que jamais, le régime s’efforce d’avancer des solutions immédiates à chaque difficulté qui complique le quotidien de la population, tout en poursuivant les projets à long terme comme la construction d’infrastructures (routières, sanitaires, scolaires), entre autres.
En théorie, dans un pays démocratique comme Madagascar, l’Opposition sert de contre-pouvoir et offre une possibilité d’alternance en proposant une vision différente de celle offerte par les dirigeants. Jusqu’ici, aucun parti de l’Opposition n’a su s’imposer en tant que véritable contre-pouvoir mais s’est juste contenté de lancer des critiques et analyses faussées, le plus souvent basées sur des divagations, des conjectures voire de la pure désinformation.
La Rédaction


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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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