Publié dans Politique

Recettes douanières en 2020 - Un gap de 234 milliards d’ariary enregistré

Publié le lundi, 25 janvier 2021


2187,4 milliards d’ariary. Tel est le montant des recettes collectées par la Direction générale des douanes l’année dernière. Un chiffre dévoilé sur son tableau de bord publié ce mois. Manifestement, la prévision à hauteur de 2421,6 milliards d’ariary n’est donc pas atteinte à cause du ralentissement de l’économie mondiale. La situation a entraîné un gap de 234,2 milliards d’ariary dans la caisse de l’Etat. Selon les statistiques fournies par la Direction des statistiques et de la comptabilité, les recettes ont chuté à partir du troisième trimestre de l’année c’est-à-dire à partir du mois de juillet durant lequel la Grande île se trouvait en plein confinement. Sur une prévision de 611 milliards d’ariary, seulement 569 milliards sont collectés. Le trou devient énorme au dernier trimestre plus précisément d’octobre à décembre. La douane a fait rentrer 527 milliards contre 720 milliards d’ariary initialement prévus. 
Les produits non pétroliers ont le plus engendré cette perte en passant de 189 milliards d’ariary au premier trimestre à 81 milliards d’ariary à celui second. Par contre, l’importation des produits pétroliers restait plus ou moins stable oscillant aux alentours de 400 milliards d’ariary toute l’année.
Généralisé
Il faut dire que l’exécution de la loi de finances 2020 s’est déroulée dans le contexte inédit de la pandémie de Covid-19. Des manques à gagner considérables. Lors de l’élaboration de la Loi de finances initiales 2020, les recettes fiscales et douanières s’élevaient à 7036,80 milliards d’ariary. Ces évolutions ont nécessité l’adoption, en juin, de la Loi de finances rectificative (LFR) sur la base d’une révision à la baisse du taux de croissance. Les recettes publiques n’étaient plus qu’environ 5000 milliards d’ariary pour 2020 soit une diminution de l’ordre de 29%. Et même après cette révision, la douane et l’impôt ne sont pas arrivés au bout de l’objectif enregistrant respectivement un taux de réalisation de 90% et 97%.
Perspectives 2021
Actuellement, le commerce international rebondit de manière progressive. Les recettes douanières augmenteront de 18% vu la reprise du commerce d’une part, et aux allègements dictés par les mesures de relance économique, d’autre part. Sur les 2869,1 milliards d’ariary de recettes douanières prévues en 2021, 75% proviendront des importations de produits non pétroliers et 25% des importations de produits pétroliers.
La douane célèbre aujourd’hui la journée internationale des douanes.
Solange Heriniaina
.

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves
  • Gouvernement - Un ministère d’Etat chargé de la Refondation de la République
  • Ministres de la Refondation - Deux mois pour faire leurs preuves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff