Publié dans Politique

Promesse présidentielle - Le « Vary Tsinjo » commercialisé à 1 500 ariary le kilo

Publié le mercredi, 27 janvier 2021


Le kilo du « Vary Tsinjo » vendu au niveau des épiceries et des « Tsena Mora » à travers la Grande île sera de 1 500 ariary. L’annonce a été faite, hier, à l’intérieur du communiqué du Conseil des ministres au Palais d’Etat d’Iavoloha. Importées par l’Etat par le biais de la SPM, 7 000 tonnes de riz sont arrivées au port de Toamasina le week-end dernier et ont été transportées à Antananarivo cette semaine. La distribution et la vente de ce « Vary Tsinjo », destiné à aider les ménages, débuteront ce jour à Antananarivo Renivohitra. Ce « Vary Tsinjo » sera dispatché dans les Régions à partir de la semaine prochaine. Chaque foyer pourra bénéficier de 5 kilos par semaine, selon le rapport du Conseil des ministres. Pour la Capitale en particulier, ce riz sera disponible au niveau de 984 épiceries. Les grossistes et les détaillants ont été triés sur le volet pour éviter les abus et les détournements. Le « Vary Tsinjo » sera également disponible à 1 500 ariary auprès des « Tsena Mora » à travers toute la Grande île, les lundis, mercredis et vendredis.
Les familles sont invitées à se prémunir de carnets de Fokontany pour pouvoir s’acheter du « Vary Tsinjo » auprès des épiceries et des « Tsena Mora ». Cette décision a été prise afin que cette aide parvienne aux clients les plus nécessiteux. D’après les explications, ce riz importé est conforme aux mesures sanitaires. Ce produit a également obtenu le « certificat de consommabilité » pour les humains du ministère de la Santé, ainsi que les autorisations de vente par le ministère du Commerce. Faut-il rappeler que l’importation de ce « Vary Tsinjo » vise à alléger le prix du riz sur le marché local. Ce dernier ne cesse de grimper ces derniers temps, allant jusqu’à 800 ariary le kapoaka. Après les 7 000 tonnes qui viennent d’arriver, un autre cargo transportant 8 500 tonnes de riz est attendu d’ici 3 semaines au plus tard. L’Etat prévoit d’effectuer une importation mensuelle de riz jusqu’à la stabilisation des prix sur le marché, d’après le Président de la République lors de son dernier périple à Toamasina. Aussi, les spéculateurs et les profiteurs surpris durant les contrôles seront fortement pénalisés…
La Rédaction

Fil infos

  • Affaire des Boeing 777 - Des agents du FBI sur le sol malgache
  • Effet du changement climatique - La jeunesse malagasy présente la réalité
  • 45ème sommet de la SADC  - Une dizaine de Chefs d’Etat et de Gouvernement attendus au pays
  • Fausses informations - Une mère crie stop !
  • Liberté de la presse - Les propos condescendants du Général Ravalomanana condamnés  
  • Sécurisation foncière - L'Etat mène une offensive numérique
  • Actu-brèves
  • Affaire des Boeing 777 - Deux suspects clés interpellés par la Brigade criminelle
  • Affaire des Boeings 777 - Madagascar sollicite Interpol et le FBI
  • CUA  - Le paiement du salaire des employés assuré malgré la difficulté 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Assez !
    « La maison brûle, nous regardons ailleurs ! ». Par cette célèbre phrase devenue légendaire et historique que Jacques Chirac, alors Président de la République française, devait entamer son discours lors de l’ouverture de l’Assemblée plénière du IV ème Sommet de la Terre le 2 septembre 2002 à Johannesburg, en Afrique du Sud. Le Président français voulait faire allusion sur le danger réel que le monde encourt à cause du réchauffement climatique mais les hommes affichent leur indifférence sinon leurs attentions s’orientent ailleurs. Alors que le pays traverse une zone de forte turbulence, nous les concitoyens, les compatriotes, nous passons le clair de notre temps à nous chamailler. La tempête si puissante risque d’emporter le navire, les passagers à bord, trop occupés à se quereller, ne sont pas conscients du péril en la demeure. Jacques Chirac interpelle les « occupants » de la maison de leur ignorance et leur indifférence…

A bout portant

AutoDiff