Publié dans Politique

Conjoncture - Le FIZAFAFI très critique envers des députés de l’Opposition

Publié le dimanche, 31 janvier 2021

Les membres du « Fikambanan’ny zanak’i Fianarantsoa » (FIZAFAFI) ont présenté leurs vœux à leur présidente et non moins présidente en exercice de l’Assemblée nationale Christine Razanamahasoa, ainsi qu’aux 4 sénateurs natifs de la Province de Fianarantsoa, en fin de semaine dernière. Pour cause de Covid-19, seuls les membres au sein du bureau permanent de l’association ont effectué cette présentation de vœux.

L’occasion de cette sobre cérémonie a été choisie par les membres du FIZAFAFI pour effectuer une déclaration sur la situation politique dans le pays. Parlant de l’actualité du moment, l’association parle de tentative de destabilisation perpétrés par certains députés de l’Opposition. Le secrétaire général du FIZAFAFI, qui est par ailleurs directeur de cabinet de la présidente de l’Assemblée nationale, dénonce par ailleurs des attaques personnelles ainsi que des critiques infondées. Il fustige l’éthique de ces parlementaires en cette période d’inter-session et appelle à éviter les provocations et les diffamations à l’endroit des dirigeants étatiques. « Ce sont également des responsables dans le pays », martèle le SG du FIZAFAFI. Et lui de soutenir qu’il serait dommageable de devoir revenir en arrière alors que le pays a à sa tête un dirigeant convaincu de pouvoir faire avancer le pays. 

La cérémonie a été choisie par le FIZAFAFI pour rappeler les efforts accomplis par l’association dans les domaines du social et du politique. Et eux de rappeler ainsi les efforts accomplis lors des élections communales et municipales, notamment à Antananarivo Renivohitra. L’an dernier, le FIZAFAFI affirme avoir aidé à l’élection des actuels sénateurs issus de la Province de Fianarantsoa. L’association œuvre aussi dans le domaine environnemental. Un reboisement a été effectué à Ambalavao Antananarivo. « Notre démarche s’inscrit dans le cadre de la politique de l’Etat pour le reverdissement de Madagascar », soutiennent les membres du bureau de l’association.  Parlant de la lutte contre l’épidémie de la Covid-19, cette association a apporté sa pierre à l’édifice, en remettant des dons au Centre régional de commandement opérationnel des Régions de Haute Matsiatra et d’Amoron’i Mania. L’association a en outre émis sa reconnaissance à l’endroit du pouvoir central, pour la confiance accordée aux natifs de la Province de Fianarantsoa, qui sont nommés dans diverses institutions du pays. 

La Rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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