Publié dans Politique

Président Andry Rajoelina - « Les Malagasy ne méritent plus de revivre une crise »

Publié le dimanche, 07 février 2021

« Les événements qui se sont produits ici resteront gravés dans nos cœurs et dans nos esprits ». Les mots sont du Président Andry Rajoelina au cours d’une cérémonie devant le Palais présidentiel où plusieurs dizaines de personnes ont perdu la vie le 7 février 2009. Un jour au cours duquel des militants pro-Rajoelina avaient été la cible de tirs du régime Ravalomanana. « Beaucoup d'entre nous portons encore des séquelles. Les plaies ne sont pas encore refermées », ajoute-t-il.

Prenant l’exemple d’une jeune femme qui témoigne avoir perdu son père durant les évènements du 7 février 2009 mais qui serait sur le point de devenir administrateur civil grâce aux appuis du Chef de l’Etat, le Président de la République s’engage à être présent pour le développement de Madagascar.  Il a réitéré que le sang versé ce jour-là ne sera pas versé pour rien. La population malagasy, dit-il, ne mérite plus que des évènements similaires durant lesquels de nombreuses vies ont été perdues, se reproduisent. Alors qu’une lueur d’espoir ressurgit, les projets et tentatives visant à empêcher que l’objectif de développement ne soit atteint, ne constitueront pas un frein pour le Président de la République et ses collaborateurs. « Certains veulent détruire. D’autres veulent bâtir. Certains veulent avancer, d’autres veulent empêcher. Nous n’accepterons pas que le mal triomphe. Nous répondrons au mal par le travail », dit-il. Outre le Président de la République, la présidente de l’Assemblée nationale et celui du Sénat, les parlementaires pro-pouvoir, l’association des victimes du 7 février 2009 (AV7) et l’assistance ont choisi de revêtir pour l’occasion des vêtements blancs, symbole de la solidarité et de la pureté du cœur.

Le Président de la République a réitéré sa volonté de réaliser ses « Velirano » pour le développement de Madagascar, raison d’être de la lutte menée en 2009. « Personne ne peut nous enlever notre amour pour la patrie. Nous avancerons et nous ne nous arrêterons pas car la réussite de Madagascar est un engagement et un "Velirano" que nous avons fait avec la population », ajoute le Chef de l’Etat. L’intérêt supérieur de la population malagasy a été comme un mot d’ordre hier durant la journée de commémoration. Les politiques appellent à l’apaisement. « La lutte politique n’est pas la solution », a commenté le Premier ministre nommé par Andry Rajoelina au début des évènements de 2009, Monja Roindefo, durant la journée d’hier. Il estime que « la population malagasy ne mérite pas qu’elle soit l’objet d’une lutte. Elle mérite qu’on la serve, qu’on lui donne satisfaction. La population malagasy mérite un développement durable. Cela est encore possible », dit-il. Le Général Dolin Rasolosoa, ancien président du Conseil supérieur de la Transition, vogue dans le même sens. « Ce n’est plus le moment de s’agresser. Nous ne voulons plus voir le pays être détruit. S’il reste une once d’amour pour la patrie, le dialogue devra être priorisé », soutient-il. Alain Ramaroson appelle aux détracteurs du régime à montrer les corrections à faire et les travaux à entreprendre si besoin, et à éloigner toute idée de renversement du régime.

La Rédaction

Fil infos

  • Coliseum de Fianarantsoa - Un projet présidentiel devenu réalité  
  • Système d’identification des personnes - L’Assemblée et le Sénat valident la réforme  
  • Atteinte à la sûreté publique - Le colonel R. Patrick condamné à 20 ans de travaux forcés
  • Série d’inaugurations à Fianarantsoa - Andry Rajoelina au plus près de la population
  • Conseil des ministres décentralisé  - 27 milliards pour la réhabilitation de la RN7
  • Canal Olympia Iarivo - Une salle de cinéma ferme ses portes 
  • Le Président Rajoelina à Fianarantsoa - Série d’inaugurations d’infrastructures au programme
  • Tensions à la JIRAMA - La population, éternelle victime !
  • Îles malgaches de l’océan Indien - Madagascar exige des compensations  
  • Coopération militaire - GSIS, l’unité d’élite de la Gendarmerie prête à évoluer sur tous les fronts

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La surchauffe
    Des entités veulent une explosion sociale dans le pays ? La tension semble monter de quelques crans ces derniers jours. Les délestages et la coupure d’eau de plus en plus tenaces et cerise sur le gâteau, la menace de grève de la JIRAMA ! En sus de la misère étouffante et l’insécurité grandissante ! La taxation d’une TVA de l’ordre de 20% sur les prêts bancaires.

A bout portant

AutoDiff