Hery Rasoamaromaka indique que le pouvoir étatique respecte la démocratie, cependant, il ne peut accepter « les mensonges, des désinformations et des tentatives de renversement de pouvoir ».
« Tout le monde a le droit de dire ce qui ne va pas. Néanmoins, le pouvoir ne peut accepter la déstabilisation, l’incitation à descendre dans la rue, à commettre des troubles, à se révolter. Dans ce cas, le pouvoir se doit de prendre des mesures », prévient-il. « S’ils souhaitent critiquer, nous avons toujours dit que nous étions enclins à prendre ces critiques. Le pouvoir est prêt à rectifier ce qu’il faut rectifier si besoin est », souligne le gouverneur, néanmoins il réprime « toute tentative de renversement du pouvoir ou toute chose qui pourrait porter entrave à la vie de la population ».
Et d’assener pour appuyer son rejet des actions de l’Opposition : « La tête de file de l’Opposition a été à l’origine de tirs durant le 07 février 2009 ». Pour lui, les actions de l’Opposition actuellement sont mues par une chose : « Le leader de cette opposition ne veut pas attendre 2023 car il sait que le Président Rajoelina est en train de réaliser ses promesses et ses ‘‘Velirano’’ ». Pour lui, la réalisation des engagements présidentiels amenuise les chances de l’Opposition de retrouver le pouvoir. Il dit que le pouvoir écoute et prend des leçons et qu’il ne tolèrera pas indéfiniment les invectives et la désinformation.
« Ce dont il faut avoir peur aujourd’hui, c’est une confrontation directe. Les pro-pouvoirs sont invités à l’apaisement. Personne n’a intérêt à ce que des troubles éclatent. Le Président a des partisans », indique le gouverneur, répondant à l’Opposition qui affirme que le pouvoir « tremble » actuellement face à la force de l’Opposition. La stratégie du pouvoir est aujourd’hui la tolérance, toutefois cela a des limites, prévient-il. Une prise de position claire contre les mouvements de l’Opposition actuellement. Des mesures vont être prises, dit-il, comme des convocations. Depuis quelques semaines, l’Opposition mène une campagne de diffamation, de provocation, et de divagation sur des médias d’obédience anti-régime. Des propos qui ont été repris en fin de semaine dernière, au cours d’une « excursion » à Imerinkasinina qui a vite viré en meeting politique.
La Rédaction