Publié dans Politique

Conjoncture - Hery Rasoamaromaka rejette les dérives de l’Opposition

Publié le lundi, 08 février 2021

Au cours d’une conférence de presse tenue en son bureau à Ambohidahy, Hery Rasoamaromaka, gouverneur de la Région Analamanga, a tenu à réagir aux derniers évènements ayant émaillé la vie nationale malagasy. Le secrétaire national du parti Tanora malagasy vonona (TGV), le parti au pouvoir, a sévèrement critiqué l’attitude actuelle de l’Opposition.

Hery Rasoamaromaka indique que le pouvoir étatique respecte la démocratie, cependant, il ne peut accepter « les mensonges, des désinformations et des tentatives de renversement de pouvoir ».  

« Tout le monde a le droit de dire ce qui ne va pas. Néanmoins, le pouvoir ne peut accepter la déstabilisation, l’incitation à descendre dans la rue, à commettre des troubles, à se révolter. Dans ce cas, le pouvoir se doit de prendre des mesures », prévient-il.  « S’ils souhaitent critiquer, nous avons toujours dit que nous étions enclins à prendre ces critiques. Le pouvoir est prêt à rectifier ce qu’il faut rectifier si besoin est », souligne le gouverneur, néanmoins il réprime « toute tentative de renversement du pouvoir ou toute chose qui pourrait porter entrave à la vie de la population ».

 Et d’assener pour appuyer son rejet des actions de l’Opposition : « La tête de file de l’Opposition a été à l’origine de tirs durant le 07 février 2009 ». Pour lui, les actions de l’Opposition actuellement sont mues par une chose : « Le leader de cette opposition ne veut pas attendre 2023 car il sait que le Président Rajoelina est en train de réaliser ses promesses et ses ‘‘Velirano’’ ». Pour lui, la réalisation des engagements présidentiels amenuise les chances de l’Opposition de retrouver le pouvoir. Il dit que le pouvoir écoute et prend des leçons et qu’il ne tolèrera pas indéfiniment les invectives et la désinformation. 

« Ce dont il faut avoir peur aujourd’hui, c’est une confrontation directe. Les pro-pouvoirs sont invités à l’apaisement. Personne n’a intérêt à ce que des troubles éclatent. Le Président a des partisans », indique le gouverneur, répondant à l’Opposition qui affirme que le pouvoir « tremble » actuellement face à la force de l’Opposition. La stratégie du pouvoir est aujourd’hui la tolérance, toutefois cela a des limites, prévient-il. Une prise de position claire contre les mouvements de l’Opposition actuellement. Des mesures vont être prises, dit-il, comme des convocations. Depuis quelques semaines, l’Opposition mène une campagne de diffamation, de provocation, et de divagation sur des médias d’obédience anti-régime. Des propos qui ont été repris en fin de semaine dernière, au cours d’une « excursion » à Imerinkasinina qui a vite viré en meeting politique. 

 

 

La Rédaction

Fil infos

  • Animaux sauvages saisis en Thaïlande - Œuvre des réseaux de trafiquants à Madagascar
  • ACTU-BREVES
  • JIRAMA - Ron Weiss, nouveau directeur général
  • Production d’énergies renouvelables - L’Etat encourage les investissements privés
  • Actu-brèves
  • Coopération Madagascar-Maroc - Une seconde visite du Roi Mohamed VI se précise
  • ACTU-BREVES
  • Lutte contre la famine et les fléaux climatiques - Le Président Rajoelina plaide pour une hausse des financements
  • Actu-brèves
  • Energie renouvelable - Le premier parc éolien de Madagascar opérationnel début 2025
Pub droite 1

Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

A bout portant

AutoDiff