La préfecture leur offre plutôt un grand terrain vague vers Soamandrakizay. « La tenue de rapports d’activité est prévu par les lois. Voilà pourquoi l’OMC-Régional a décidé de laisser les députés effectuer leurs rapports à Soamandrakizay », annonce ainsi le préfet. Cet endroit se situe dans le cinquième Arrondissement de la Capitale, précise le Général Angelo Ravelonarivo, une circonscription dans laquelle le TIM a un député élu. L’annonce a été faite à l’issue d’une réunion de l’Organe mixte de conception de la Région Analamanga. Dans sa déclaration, le numéro un de la préfecture réaffirme que les documents déposés par l’Opposition auprès de la préfecture ne sont pas complets, raison pour laquelle l’utilisation du terrain d’Ambohijatovo a été refusée. D’ailleurs, Ambohijatovo est en chantier actuellement, selon une déclaration de la Commune urbaine d’Antananarivo. La menace à l’ordre public motive également la décision prise par les autorités. Le préfet rappelle que les leaders du RMDM et de l’émission Miara-Manonja avaient été laissés libres d’effectuer une excursion à Imerinkasinina. Toutefois, l’Opposition ne s’était pas contentée d’une simple excursion. Les prises de paroles ont viré à l’insurrection et à l’incitation à la haine. L’Opposition annonce vouloir effectuer un rapport d’activité à Ambohijatovo. Un motif qui pourrait n’être qu’un prétexte. La manifestation pourrait une nouvelle fois virer au meeting politique au cours duquel les leaders de l’Opposition inciteraient leurs partisans à descendre dans la rue.
Dans l’émission Miara-manonja, les députés de lOopposition ont devancé la décision de l’OMC. Maître Hanitra Razafimanantsoa maintient la tenue de leur rapport d’activité dans le centre-ville et pas à Soamandrakizay. La députée de soutenir que si Ambohijatovo n’est pas autorisée, les députés vont effectuer leur rapport d’activité sur la Place du 13 Mai. Pour parer à toute éventualité, le Général Angelo Ravelonarivo annonce que l’accès au centre-ville sera interdit aux heures annoncées par l’Opposition. Les Forces de l’ordre seront déployées d’abord dans une optique de maintien de l’ordre public. Leurs éléments pourraient néanmoins être amenés à rétablir l’ordre public en cas d’abus ou de casse. En cas de forcing de l’Opposition à pénétrer dans le centre-ville, ce qui constituerait une infraction, des arrestations ne seront pas à exclure.
La rédaction