Publié dans Politique

Actes de déstabilisation de l’Opposition  - Ras-le-bol des citoyens !

Publié le dimanche, 21 février 2021

Plus jamais de crise, ni de déstabilisation. Tel résume le ressenti exprimé par un grand nombre de citoyens du côté d’Analakely et d’Ambohijatovo, samedi dernier à l’occasion du rendez – vous annoncé par les députés de l’Opposition pour un soi-disant compte rendu à la population.  Un ras- le-bol général qui s’est expressément manifesté à travers des coups de gueule à l’endroit des opposants. Une militante du « Miara – manonja » en a d’ailleurs fait les frais samedi. Habillée de rouge de la tête aux pieds avec un polo à l’effigie du « Miara – manonja », la dame été littéralement chassée par les commerçants des rues à Analakely alors qu’elle tentait d’entrer en douce du côté du pavillon Analakely.  

 

« Nous en avons marre des fauteurs de troubles. Nous voulons juste être tranquilles et continuer nos activités de commerce sans quoi nous n’aurions rien à manger. On vit au jour le jour », déclare une commerçante visiblement très remontée contre les opposants. Elle explique ainsi son geste et celui des autres marchands qui n’en peuvent plus des actes de déstabilisation. Plus loin, un autre commerçant renchérit : « nous venons juste de sortir du confinement, cela nous a causé beaucoup de perte. Provoquer une nouvelle crise rime tout simplement à nous tuer. Que ces politiciens attendent que le mandat du Président se termine ». Pour prévenir toute tentative de forcing, les Forces de l’ordre ont, en effet, bloqué toutes les entrées menant vers les deux endroits précités. Cette disposition n’a pas du tout arrangé les commerçants du centre – ville qui ont ainsi raté une occasion de faire recette en cette journée de samedi.

Non à l’instrumentalisation des jeunes

Ce sentiment de ras – le – bol est aussi partagé par les simples citoyens qui voient dans le comportement de l’Opposition, de la pure mauvaise foi et une course malsaine au pouvoir. D’ailleurs, ces politiciens machiavéliques n’hésitent pas à mettre des jeunes en avant afin de les sacrifier dans leur soif de pouvoir. « Ce n’est pas le moment d’ajouter une nouvelle crise à la situation actuelle de la population. Aux jeunes, ne vous laissez pas instrumentaliser par les politiciens, concentrez – vous sur vos études », conseille un jeune.

Très tôt dans la matinée, les éléments des Forces de l’ordre étaient déjà sur le qui – vive et ont quadrillé toutes les entrées vers Ambohijatovo et la Place du 13 mai afin d’éviter toute incursion sur les lieux interdits. Les trois hauts responsables militaires ont pris les choses en main puisque le ministre de la Sécurité publique, le Secrétaire d’Etat en charge de la Gendarmerie nationale ainsi que le ministre de la Défense nationale ont tous été aperçus sur le terrain pour coordonner l’activité de leurs éléments. En fin de matinée, les gardiens de la paix ont sillonné les recoins de la ville pour traquer les moindres mouvements suspects. D’ailleurs, au terme de cette journée qui a été finalement calme, 11 personnes ont été interpellées. Affaire à suivre !

La Rédaction 

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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