Publié dans Politique

Propagation de la Covid-19 - Des mesures souples et dissuasives souhaitées

Publié le lundi, 15 mars 2021



Interrogé, le Premier ministre Ntsay Christian a repoussé, samedi dernier, le scénario d’un reconfinement immédiat du pays. Le chef du Gouvernement a renouvelé les appels à la prudence et à la vigilance. Le Gouvernement a assumé le pari de laisser un répit à des Malagasy usés par les confinements précédents. Des Malagasy qui ont d’ailleurs généralement bien accueilli l’annonce du locataire de Mahazoarivo. Cependant, si un confinement n’est pas d’actualité, un tour de vis devrait tout de même se faire sentir, estime une frange non négligeable de la population. Cette dernière attend des mesures restrictives souples et dissuasives afin d’enrayer l’avancée de la pandémie de Covid-19 et de préserver au mieux la vie sociale et économique. Des mesures ciblées et une stratégie graduée sont souhaitées. Outre la distribution du CVO+ afin de prévenir la maladie, la sensibilisation et le renforcement du contrôle de l’application des mesures barrières, notamment du port du masque, sont recommandés. « Il faut que chacun redouble d’efforts. La distribution du CVO+ doit être renforcée », opine une citoyenne. Pour les contrevenants au port du masque, l’application stricte des sanctions telles que les travaux d’intérêt général est plébiscitée. La prise de responsabilité des Forces de l’ordre comme aux temps forts de la pandémie dans le pays est fortement voulue.
A l’instar de l’intervention, hier soir, des responsables au niveau de la Direction générale de la fourniture des soins auprès du ministère de la Santé publique, la sensibilisation des personnes présentant des symptômes de la maladie à rallier les centres de santé doit également être renforcée, afin que le dépistage et le traitement puissent se faire dans les meilleurs délais. D’autres évoquent d’autres pistes comme l’interdiction des rassemblements de plus de cinquante personnes. Les manifestations culturelles et sportives notamment sont concernées par cette mesure. L’instauration d’un couvre-feu, pour les bars, revient également avec insistance dans les avis des gens interrogés. La réduction des passagers dans les transports en commun, tels que les taxi-be où la promiscuité entre les passagers est un facteur pouvant favoriser la transmission du virus, est une option qui doit également être discutée, estiment d’autres citoyens. Parlant toujours de promiscuité, le cas des marchés publics et également des écoles doit également être observé de près par le Gouvernement. L’installation de dispositifs de lavage des mains et la désinfection doivent être systématiques, estiment les quelques personnes interrogées. Bien sûr, en cas d’aggravation de la situation, les observateurs estiment que le Gouvernement devra être amené à prendre des mesures plus dures. Notamment les restrictions de déplacement entre les régions, la mise en place de couvre-feu ou la réinstauration de l’état d’urgence sanitaire dans le pays. En tout cas, pour beaucoup, il y a encore de la marge de manœuvre avant de prendre les décisions radicales. Le confinement doit être le dernier recours.
La Rédaction


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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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