Publié dans Politique

Complicité pour sortie irrégulière d’une détenue  - Deux médecins et un agent pénitentiaire placés sous mandat de dépôt

Publié le lundi, 22 mars 2021



Vendredi dernier, neuf personnes ont été présentées au Pôle Anti-corruption pour abus de confiance, corruption active et passive, faux et usages de faux. Ces personnes sont accusées de complicité pour sortie irrégulière d’une détenue.
Cette dernière, Chantal H. R. placée sous mandat de dépôt au mois de novembre 2018 pour faux et usage de faux ayant causé la perte de 2 milliards Ar à son employeur. Censée se trouver à la prison d’Antanimora, elle passait tout de même allégrement les fêtes de fin d’année à Mahajanga. Les investigations menées par la victime de la détenue ont conclu à une soi-disant évacuation sanitaire de la détenue dans un hôpital. Saisi de cette affaire le 1er avril 2019, le Bureau Indépendant anti-corruption (BIANCO) a mené sa propre enquête désignant à la fin les neuf personnes pour complicité de sortie irrégulière de Chantal H. R. Sont impliqués dans cette affaire, deux médecins traitant de la détenue, issus de l’établissement pénitentiaire et d’un centre hospitalier de la Capitale, quatre agents pénitentiaires et deux membres de la famille de la détenue.
Les investigations menées par le BIANCO ont permis de mettre au grand jour la manœuvre employées par les personnes impliquées. Celles-ci se servaient d’une procédure d’évacuation sanitaire pour libérer des obligations liées à sa garde et tout cela avec la complicité de ces deux médecins traitants, moyennant paiement de sommes d’argent. Durant le traitement de cette affaire, plusieurs infractions telles qu’abus de fonction, corruption active et passive, faux et usage de faux ont été retenues.
A l’issue du déferrement de vendredi au PAC, quatre personnes ont été placées sous mandat de dépôt à savoir les deux médecins traitant, un agent pénitentiaire et la détenue elle –même. Deux agents pénitentiaires et un membre de la famille de la détenue placés sous contrôle judiciaire tandis qu’un agent pénitentiaire et un autre proche de Chantal H.R. ont bénéficié d’une liberté provisoire.
Pour revenir au faux et usage de faux effectué par Chantal H.R, elle a été condamnée au mois d’octobre 2019 par le tribunal d’Antananarivo à cinq ans d’emprisonnement ferme et de payer 2 milliards Ar à titre de dommage et intérêts.
La Rédaction
 

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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