Publié dans Politique

Agressions en série à Toliara - Un assaillant éliminé au cours d’une fusillade

Publié le mardi, 23 mars 2021

Des échanges de tirs ! Puis, le corps sans vie d’un suspect qui gisait sur le bitume. Tout a commencé par une alerte reçue au niveau du commissariat de Toliara comme quoi deux individus lourdement armés sévissent dans le secteur d’Ambalanambokamo près du lycée Botokeky. Dans le même renseignement, les deux suspects sèment vraiment la terreur. Ils s’en prenaient violemment à tous ceux qui ont le malheur de tomber sur leur chemin. Et que ces agressions en série, qui ne font aucune distinction de cibles, se déroulent dans l’obscurité dans laquelle l’endroit est plongé.

 

Dès que les éléments de l’Unité d’intervention de la police (UIR) étaient informés sur cette situation, ils s’étaient déplacés sur place. Mais comme ils ont pointé dans le secteur, les deux assaillants les ont accueillis avec des tirs nourris. La situation a  dégénéré et ce fut l’escalade de la violence, qui s’est traduite par quelques échanges de tirs entre les policiers et les agresseurs. Tout cela s’est encore produit dans le noir. Et c’était dans ces circonstances que l’un de ces derniers fut mortellement touché par les balles de la Police. De son côté, les éléments de celle-ci engagés sur le terrain, sont tous indemnes.

Selon une explication de la Police, les assaillants étaient chacun équipés d’une arme de poing. L’une est de fabrication française tandis qu’une autre est localement fabriquée. Dans le magasin d’un revolver, il restait trois munitions tandis que la Police a trouvé une seule dans celui du second objet. Les deux suspects figurent sur la liste noire de la Police du fait qu’ils figurent parmi d’autres, qui ont l’habitude de perpétrer ce genre de forfait dans la ville de Toliara.

Actuellement, les membres de la Police de la direction de sécurité publique régionale dans le Sud-ouest poursuivent encore l’enquête en vue d’éradiquer l’insécurité dans la cité du soleil.

Il est vrai que ces deux dernières années, le phénomène d’insécurité tend à regagner du terrain sur place. Et à part les bandits qui opèrent en petits groupes isolés, d’autres agissent en nombre. Leurs cibles : des commerçants de la ville mais surtout aussi des particuliers. Ces derniers ne se sentent plus en sécurité car s’ils ne sont pas attaqués chez eux, ils le sont aussi hors de chez eux. Parfois même, ils n’ont plus confiance aux conducteurs de cyclo-pousses locaux. Certains d’entre eux agissent délibérément en bandit en cours de route, surtout lors de certains itinéraires situés en périphérie de cette ville du Sud.

Franck R

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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