Publié dans Politique

Prix exorbitants et détournement de médicaments - Des répressions sévères attendent les contrevenants !

Publié le mardi, 06 avril 2021


« Aucune tolérance ». Le ministre de la Santé publique, Professeur Rakotovao Hanitrala Jean Louis a été ferme sur la question. « Des sanctions seront prises contre toutes personnes qui commettent des détournements de médicaments au niveau des centres de santé publics (CSB, hôpitaux, etc.) », a – t-il déclaré hier. Ce fut l’occasion pour lui d’annoncer que tous les médicaments destinés à approvisionner tous les centres de santé pour le traitement des malades du Coronavirus ont déjà été envoyés. Il évoque le protocole de traitement composé notamment d’Azithromycine, de fortifiants ainsi que de CVO plus. Un protocole qui, selon lui, a déjà fait ses preuves auprès de plusieurs patients.
« Des personnes se plaignent encore que tel ou tel CSB ne prodigue pas de médicaments autres que du Paracétamol et des vitamines C. C’est inacceptable car cela signifie qu’il y du détournement de médicaments et par la même occasion, de la corruption », prévient le ministre. Il évoque également le cas de certains personnels de soin qui pourraient être tentés d’utiliser les médicaments au profit des membres de leurs familles. Ce membre du Gouvernement appelle ainsi à faire preuve d’honnêteté.
Les pharmacies aussi averties
Les contrôles seront également rigoureux du côté des pharmaciens à entendre Rakotomalala Tantely, président de l’ordre des pharmaciens de Madagascar qui souligne que « si certaines pharmacies sont tentées de profiter de la situation et augmenter les prix des médicaments qui sont difficiles à trouver, l’ordre ne l’acceptera en aucune façon ». Conformément aux consignes du Président de la République, samedi dernier, ce responsable assure que « nous avons essayé d’augmenter les pharmacies qui restent ouvertes pour faciliter l’accès des malades aux médicaments.  A Antananarivo et dans les autres Régions où la pandémie fait rage comme à Toamasina ou à Mahajanga ».
Le début de la 2ème vague de l’épidémie s’avère compliqué pour Madagascar qui enregistre une hausse inquiétante du nombre de décès liés à la Covid-19.  La présence du variant sud – africain explique cette situation selon toujours le ministre de la Santé qui a adressé ses vifs remerciements aux membres du personnel de santé dans leur contribution active à cette lutte contre l’épidémie. Il a aussi promis que le ministère fait tout pour la protection du personnel soignant et assure, dans cette optique, la dotation d’Equipements de protection individuelle (EPI).
Pour l’accueil des patients, le service chirurgie thoracique au niveau de l’HJRA a été muté en vue de permettre la réception des malades de la Covid-19. Concernant les besoins en oxygène, le patron d’Ambohidahy informe sur la tenue de discussions entre l’Etat et les partenaires. Par conséquent, de l’oxygène liquide d’une quantité de 13m3 est prévu partir de Toamasina et pourra arriver à Antananarivo dans les prochains jours.
La Rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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