Publié dans Politique

Personnes décédées de la Covid-19 - Deux cimetières de solidarité par District

Publié le lundi, 19 avril 2021

Un enterrement digne. Plusieurs d’entre les personnes décédées des suites du coronavirus ne sont pas enterrées dans leur caveau familial respectif à cause de la limitation de déplacement.

Ainsi, aucun rituel n’est autorisé, ni veillée funèbre ni messe traditionnelle. Elles sont enterrées dans des cimetières à emplacement précis dont celui d’Anjanahary, pour Antananarivo. Cependant, les Malagasy accordent une importance majeure à leurs morts en les ramenant respectivement dans leurs villes natales pour y être enterrés.

 Afin d’honorer cette coutume, le Président de la République, Andry Rajoelina, a annoncé, dimanche dernier, la mise en place de cimetières communs pour les personnes décédées de la Covid-19. Dénommés « cimetières de solidarité », ils seront construits dans chaque District. Pour la Région Analamanga, l’un sera construit à Mandrosoa Ambohidratrimo et un autre à Sabotsy Ambatofotsy. « Nous offrirons un enterrement digne à ces personnes », soutient-il durant son intervention

Par contre, les mesures pour l’inhumation restent inchangées. Il devra être effectué le jour même du décès et l’assistance limitée à 10 personnes.

Pour rappel, la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) a sorti une note de service annonçant une nouvelle organisation pour l’enterrement d’une personne n’ayant pas contractée la Covid- 19. Pour pouvoir sortir d’Antananarivo ou la Région Analamanga, quatre documents sont requis dont la constatation de décès, le certificat médical non-Covid, permis d’inhumation ainsi qu’une autorisation d’enterrement en dehors d’Antananarivo.

Concernant le certificat médical non-Covid, il devrait être retiré auprès du Bureau municipal d’hygiène (BMH) à Isotry. Cette note de service est déjà affichée dans tous les Arrondissements de la Capitale.

Recueillis par Anatra R.

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Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

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