Publié dans Politique

Marc Ravalomanana - Enième lamentation auprès de la communauté

Publié le mardi, 08 juin 2021


Après l’épisode d’Ambohimanga et la mise au point de la Gendarmerie nationale, Marc Ravalomanana se lamente de nouveau auprès de la communauté internationale. Il se dit victime de terrorisme de l’Etat et demande à la Gendarmerie nationale de revoir ses copies concernant notamment les privilèges octroyés à un ancien Président de la République. Dimanche dernier, le cortège du Président démissionnaire en 2009 a fait fi des barrages de contrôle de la Gendarmerie sur la RN 3 et au retour, les gendarmes se sont avérés intransigeants en donnant l’ordre à la caravane de s’arrêter. C’est cet incident minime que Marc Ravalomanana a qualifié d’entrave à sa liberté de circuler. D’où son énième lamentation à la SADC, à l’Union africaine et à l’Union européenne. En recevant cette « plainte », les dirigeants de ces entités riront certainement sous cape. En effet, les ex-Présidents de la République ou les premiers ministres des Etats membres de ces organisations ne rencontreront jamais ce genre de problème pour la simple raison qu’ils respectent la loi en vigueur dans leur pays. Sur la liste des privilèges d’un ancien Président de la République, il n’y est mentionné que les Forces de l’ordre n’ont pas le droit d’effectuer un contrôle routier de routine sur sa voiture ou celle de ses accompagnateurs. Encore moins qu’un ancien dirigeant bénéficie d’une voiture ouvreuse avec gyrophare à ses déplacements, officiels ou non. Des anciens Présidents de la République malagasy ont été aperçus bloqués dans les embouteillages de la Capitale ou circulaient normalement sur les routes nationales comme tous leurs compatriotes à l’instar du défunt Zafy Albert. Celui-ci s’est contenté, tout comme Didier Ratsiraka, de ses gardes rapprochés, d’un logement ou bien d’autres mais n’ont jamais transgressé la loi en vigueur.
Marc Ravalomanana doit, par contre, remercier la Police de route qui ose l’arrêter et surtout ses accompagnateurs pour un contrôle de routine. Imaginez, qu’une voiture bourrée de produits prohibés s’infiltre dans le cortège à son insu et profite de ce « passe- droit » illégal pour passer les contrôles…
La rédaction

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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