Publié dans Politique

Appui supplémentaire pour le Sud de Madagascar - Les Etats – Unis offrent 40 millions de dollars

Publié le lundi, 14 juin 2021


Une autre main tendue pour les habitants du Sud. Au surlendemain du colloque pour l’Emergence du Sud de Madagascar organisé sous la houlette du Président Andry Rajoelina, les Etats – Unis annoncent une nouvelle contribution du gouvernement Américain à hauteur de 40 millions de dollars à titre d’appui supplémentaire pour le Sud. Cette participation américaine a été annoncée par l’ambassadeur des Etats-Unis à Madagascar, Michael Pelletier qui – arrivé au terme de son mandat – a  fait ses adieux au Président de la République Andry Rajoelina, hier au Palais d’Etat d’Iavoloha.
D’emblée, le diplomate américain a salué l’initiative du Président de la République à mettre en place un développement à long terme pour le Grand Sud. « Nous exhortons aussi la Communauté internationale et le Gouvernement malagasy à redoubler d’efforts pour prévenir une aggravation de la famine », a déclaré l’ambassadeur américain.
Cette aide américaine a été accueillie chaleureusement par le Chef de l'Etat malagasy qui a tenu à remercier le gouvernement américain et son diplomate pour son engagement et implication personnelle tout au long de ces 2 ans de mission en terre malagasy. « Ce don de 40 millions de dollars sera un apport important dans la réalisation des nombreuses actions à mener pour sauver des vies dans cette partie de la Grande île, pour redresser la vie socioéconomique des régions du Sud et assurer leur développement », a souligné l’homme fort du pays.
Focus sur l’alimentation et l’eau potable
Cet appui supplémentaire alloué par le gouvernement américain à travers l’USAID financera des projets en cours dans la partie Sud de la Grande île. Il s'agit des projets gérés par les partenaires de l’USAID, le Programme alimentaire mondial (PAM), l’UNICEF et Catholic Relief Services (CRS). Une partie du financement du PAM fournira, au mois d'août à octobre, une aide alimentaire immédiate à 465.000 personnes et une alimentation supplémentaire pour prévenir la malnutrition aiguë chez 19.800 femmes enceintes et nouvelles mères ainsi que 63.400 enfants.
D’autres financements seront mis à disposition du PAM et du CRS pour préparer une aide alimentaire en vue de la prochaine période de soudure qui devrait commencer en octobre. CRS reconstruira et réparera des puits dans des communautés ciblées. Le PAM et l’UNICEF fourniront en revanche un traitement à 57.000 enfants souffrant de malnutrition aiguë, modérée ou sévère. L’UNICEF fournira un accès à l’eau potable et assurera la promotion de l’hygiène à plus de 100.000 personnes, tandis que le PAM va affréter des vols pour l'acheminement des fournitures supplémentaires et du personnel humanitaire. Ces projets sont considérés comme un complément ou une extension des autres aides d’urgence et de développement financées actuellement par l’USAID dans le Sud.
La Rédaction

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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