Publié dans Politique

Tanamasoandro - Les tracés débutent à Imerintsiatosika

Publié le mercredi, 16 juin 2021
Cette contrée changera radicalement de visage d’ici quelques années (Crédits Photo: ministère des nouvelles villes) Cette contrée changera radicalement de visage d’ici quelques années (Crédits Photo: ministère des nouvelles villes)


 Procédures accélérées. Les responsables du ministère des Nouvelles villes sont descendus à Imerintsiatosika, hier, afin d’enclencher les préliminaires pour définir les tracés de la nouvelle ville  « Tanamasoandro ». Le feu vert pour l’accélération des appels d’offres pour la concrétisation de cette promesse présidentielle vient récemment d’être validé en Conseil des ministres. Raison pour laquelle les autorités compétentes ont enclenché les prospections depuis hier. « Pour le moment, nous sommes en étude pour l’établissement de 240 logements qui fera office de liaison entre Antananarivo et la nouvelle ville qui sera érigée en grande partie à Imerintsiatosika sur un terrain d’une surface totale de 980 ha », explique Michael Angelo Zasy, vice-ministre en charge des Nouvelles villes. Cette surface de 980 ha est constituée en grande partie de terrain domanial public mais des parcelles privées sont aussi compris dans le lot des tracés. Une commission d’évaluation est en cours d’élaboration afin de déterminer les détails des indemnisations des propriétaires privés des terrains concernés par le projet ainsi que les personnes qui sont touchées de près ou de loin par les impacts de l’érection de « Tanamasoandro ». « Nous ne sommes pas contre le projet. Mais il nous faut des informations suffisantes pour éclaircir les démarches à suivre, notamment dans le domaine foncier », explique une habitante de la zone où s’implantera prochainement les quartiers ministériels du projet. Une façon pour cette habitante d’avancer que l’implantation du projet présidentiel sur le site ne pose aucun problème pour la population.
Contrairement à Ambohitrimanjaka. Si des vagues de contestation ont été entendues sur le premier choix du Gouvernement, la population d’Imerintsiatosika est, pour sa part, curieuse de découvrir le changement qu’apportera le projet malgré le fait que le lieu soit déjà peuplé. Des maisons d’habitation sont aperçues sur la colline, mais l’endroit est déjà une propriété privée. La réalisation du projet « Tanamasoandro » implique la construction de routes en plus de l’assainissement des lieux. La future construction sera installée sur le terrain de reboisement encore couverte de jeunes plants d’arbres. « Le projet de construction des nouvelles villes est estimé à une capacité d’accueil de 50.000 logements en tout. Ces logements seront installés entre autres à Bongatsara, Anosy Avaratra et bien évidemment à Ivato où les immeubles sont déjà sur le point d’être livrés pour la première vague. Pour les autorités, il s’agit surtout de faire profiter du projet à tous les malagasy. », rajoute le vice-ministre des Nouvelles villes. De cette manière, ce responsable annonce que tous peuvent prétendre acquérir ces logements car il ne s’agira pas tout simplement de logement social ou de logement de grand standing. Une mixité des couches sera alors mise en place pour ne léser personne dans la mesure où le projet ambitionne d’être un symbole de développement. 

Hary Rakoto

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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