Publié dans Politique

Reportage « kere » sur France 24 - Le gouverneur de l'Androy exprime son indignation

Publié le mercredi, 23 juin 2021

Un reportage sur la famine dans le sud de Madagascar partagé par son propre auteur, la journaliste Gaëlle Borgia, a fait le tour des réseaux sociaux depuis le début de la semaine et alimente la polémique autour de la situation dans cette partie de l'île.

Un reportage dans lequel ladite journaliste qui se dit «  scandalisée » montre des habitants du Sud mangeant des « semelles de sandales » à base de peau de zébu selon ses termes et se hâte de déduire que la population d'Androy est contrainte de manger des chaussures pour survivre. La réaction ne s'est pas fait attendre du côté des autorités du Sud en la personne du gouverneur de la Région Androy, Soja Lahimaro, qui a émis une déclaration sur le sujet hier. Ce dernier a exprimé sa stupéfaction et son indignation en ayant découvert la publication de la correspondante de France24 et Tv5 Monde qu'il qualifie d'insultante.

« Le kere et la malnutrition qui sévissent dans le Sud de Madagascar ne doivent pas être un prétexte pour colporter des fausses informations et insulter la culture malagasy, surtout celle des Antandroy », souligne le gouverneur dans sa déclaration. Sur cette lancée, il porte à la connaissance de ladite journaliste que la peau de zébu, le bœuf traditionnel malagasy se cuisine comme les abats en France mais que les chaussures sont « fady ». Il se réfère toujours à la culture locale en déclarant qu' « on ne peut même pas piétiner une natte sur laquelle on mange avec une chaussure, de surcroît la manger. »

Enfin, ce haut responsable déplore que « pour exister publiquement, cette journaliste détourne la réalité jusqu'à insulter notre culture et s'appuie sur notre malheur pour tenter de briller ». Rappelons que depuis longtemps, ladite journaliste s'est fait connaître par ses nombreux reportages montrant à chaque fois, avec insistance voire avec exagération, des côtés sombres de Madagascar. Des reportages, selon certains observateurs, ont pour unique objectif de ternir l'image de la Grande île.

La Rédaction

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Editorial

  • Conscience éthique
    Perle rare. Trésor caché. L’homme est toujours à la recherche d’objet rare, invisible ou caché. Seuls les fortunés de ce monde sont capables, quel que soit le coût, de s’acquérir de ces objets d’art ou de culture rares voire rarissimes. La droiture, la probité, l’intégrité et l’honnêteté font partie de ces « objets rares » que l’homme cherche désespérément à acquérir. Madagasikara figure parmi nombre de pays qui ambitionnent formellement à dompter la corruption en particulier, et l’impunité en général. A ce titre, le pays dispose d’un ensemble de dispositifs de lois soutenus par une armada d’entités de lutte, allant du Comité de la Sauvegarde de l’Intégrité (CSI) au Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO), Parquet Anti-corruption (PAC) en passant par le « Sampan-draharaha malagasy miady amin’ny famotsiam-bola » (SAMIFIN) à l’Agence de recouvrement des Avoirs illicites (ARAI), etc. Le tout sous la bannière d’une Nouvelle stratégie de lutte contre la corruption…

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