Publié dans Politique

Désengorgement des prisons - Grâce présidentielle pour près de dix mille détenus

Publié le dimanche, 27 juin 2021

Le Président de la République malagasy, Andry Rajoelina, va accorder la grâce présidentielle à 10 840 prisonniers. C’est ce qu’a annoncé un communiqué de la Présidence de la République, publié vendredi dernier. Une réduction de peine qui intervient à l’occasion du 61è anniversaire du retour de l’indépendance.

« 2 747 détenus parmi ceux-là sortiront immédiatement de prison, rajoute le communiqué. La mesure de grâce exclut "toutes les personnes condamnées pour des infractions particulièrement graves comme homicide et meurtre avec préméditation ; attentats aux mœurs ; détournements de deniers publics ainsi que trafics de bois de rose et de bois d’ébène ; et blanchiment d’argent. ", précise le communiqué de la Présidence.

Outre l’aspect traditionnel de la remise de peine en de telles occasions, cette grâce accordée par le Chef de l’Etat vise surtout à améliorer les efforts menés pour le respect des droits de l’homme et des droits humains au niveau des prisons, et surtout vise à diminuer le nombre de détenus dans les maisons carcérales du pays, souligne la Présidence. Selon les chiffres communiqués, les prisons malagasy comptent 13 158 détenus dont la condamnation est définitive et qui purgent leurs peines.

Moins traditionnel, le Président de la République en sa qualité de chef suprême des Armées, a également décidé d’accorder une réduction de peine pour les militaires sanctionnés dans le cadre de leur fonction, indique la Présidence. Le nombre de militaires concernés par cette mesure inédite n’est pas connu. Par ailleurs, toujours dans le cadre de la célébration du 61e anniversaire du retour de l’Indépendance de Madagascar, le Chef de l’Etat a également donné une consigne spéciale. Tous les participants et les éléments des forces armées ayant participé au traditionnel militaire bénéficieront d’un repos de 24 heures.

Recueillis par L.A.

Fil infos

  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff