Publié dans Politique

Projet d’attentat contre le Président de la République - Condamnation tous azimuts

Publié le jeudi, 22 juillet 2021

La récente information autour d’un projet d’attentat à la vie du Président de la République Andry Rajoelina a créé une indignation de la sphère politique. Sénateurs, députés, gouverneurs, politiciens, à travers leurs déclarations respectives, tous condamnent ce funeste projet.

 

« Nous avons pris connaissance ensemble de la déclaration du Parquet sur l’existence d’un projet d’attentat contre le Président Rajoelina. Il s’agit d’une horrible et effrayante nouvelle », relève Norbert Lala Ratsirahonana, l’un des chefs de parti composant l’Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina (IRMAR).  

Il regrette que « certaines personnes prennent cette nouvelle avec légèreté ou parlent encore de cinéma » alors que « l’information a été délivrée par un haut magistrat responsable des poursuites judiciaires », et dans un contexte où Madagascar a déjà connu un assassinat de Chef d’Etat et que le Président Andry Rajoelina lui-même avait d’ailleurs déjà été la victime d’une tentative d’élimination physique au niveau du Marais Masay durant la Transition.

La coalition présidentielle condamne ainsi fermement ce projet et généralement toutes les initiatives « visant à plonger le pays dans le trouble et dans la guerre civile à travers une tentative d’attenter à la vie du Président de la République Andry Rajoelina ». Pour l’IRMAR, un tel projet vise à « bloquer le développement actuel de Madagascar ».

Sécurité présidentielle à renforcer

Cette plateforme de soutien au Chef de l’Etat invite ainsi la population à rester vigilant et à ne pas se laisser distraire par l’égoïsme de certains ainsi qu’à protéger les acquis du pays obtenus sous l’impulsion du pouvoir dirigé par le Président Rajoelina. La plateforme invite les responsables des enquêtes à être sévères et à ne pas céder aux pressions provenant de quiconque.

Pour rappel, le Parquet a annoncé mercredi dans la soirée l’arrestation de plusieurs individus soupçonnés d’être impliqués dans un projet visant à éliminer physiquement le Chef de l’Etat. Réagissant lui aussi à ce projet, le général Désiré Ramakavelo, dans une interview accordée à une station de radio privée de la Capitale, appelle à un renforcement de la sécurité du Président de la République. La menace pour le Chef de l’Etat peut venir aussi bien de l’extérieur que de l’intérieur du pays, à entendre ses propos.

Tout en condamnant la tentative d’attentat, dans leurs déclarations respectives à Anosikely et à Tsimbazaza, le bureau permanent du Sénat et celui de l’Assemblée nationale, ont particulièrement remercié les sources d’information ayant permis de déjouer ce projet malheureux, louant les efforts des Forces de l’ordre et la prise de responsabilité du Parquet malagasy. Les présidents des deux Chambres du Parlement invitent par ailleurs la Justice à aller jusqu’au bout de sa démarche.

Des gouverneurs, notamment ceux d’Analamanga, de Vakinankaratra, d’Atsimo- Andrefana ont adressé un message d’encouragement à l’endroit du Chef de l’Etat dans la réalisation des missions sacrées et immenses qui lui sont dévolues pour le pays après avoir condamné la tentative déjouée. Des réactions de condamnations qui s’ajoutent à celles de nombreux citoyens notamment sur les réseaux sociaux.

La rédaction

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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