Publié dans Politique

Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo - « Paul Rafanoharana n’a jamais été conseiller du Président de la HAT »

Publié le vendredi, 30 juillet 2021


Démenti officiel. Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, porte-parole du Gouvernement, a tenu à mettre un terme aux affirmations selon lesquelles Paul Rafanoharana, présumé suspect principal dans la tentative déjouée d’attentat à la vie du Président de la République, aurait été conseiller du président de la Haute autorité de la Transition (HAT), actuel Président de la République de Madagascar. « Cette affirmation m’étonne. C’est la personnalité de cet individu qui peut prêter à problèmes à mon avis », dit d’entrée celle qui est également ministre de la Communication et de la Culture, hier, au cours de son émission hebdomadaire « Tsy ho tompon-trano mihono ».
Sur les ondes de la radio nationale malagasy, diffusée exceptionnellement depuis Fianarantsoa, l’ancienne journaliste et chroniqueuse politique a en effet tenu à démentir fermement la présence de l’officier militaire français parmi la liste des conseillers officiels du président de la HAT. « Durant la Transition, j’ai été nommée en décret parmi les conseillers spéciaux de l’actuel Président alors président de la HAT. Je faisais partie des sept conseillers du Président avant mon départ en 2012. Je peux vous dire qu’il ne faisait pas partie de ces sept personnes. Je suis bien placée pour en parler ayant fait partie des conseillers », signifie la porte-parole du Gouvernement.
Jamais pressenti PM
Elle affirme que « Paul Rafanoharana a eu des entrées au Palais grâce à ses relations à l’époque avec un collaborateur du Président et s’est manifestement approprié le titre de conseiller, sans avoir été nommé par décret. A en juger par les informations qui circulent, il semblerait que l’individu ait un penchant particulier pour s’attribuer des titres ». Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, dans la foulée, a également tenu à démentir les informations qui ont circulé, relayées même par la presse internationale, selon lesquelles le Saint-cyrien aurait fait partie d’une liste de pressentis ‘‘premier ministrable’’. « Il n’y a jamais eu de réflexion ni encore d’entretien en vue de le nommer Premier ministre sous l’actuel régime », martèle-t-elle.
Pour la ministre, les rumeurs prêtant aux quelques personnes citées la possibilité de devenir le prochain Premier ministre sont peut-être dues à ces mêmes personnes. Elle indique que les titres utilisés par l’un des deux principaux suspects dans l’affaire « Apollo 21 » ne sont pas réels. Saisissant l’occasion au vol, parlant toujours de nomination du Premier ministre, la porte-parole du Gouvernement a démenti hier des informations sur une supposée démission de l’actuel chef du Gouvernement. « Il n’y a jamais eu d’entretien de personnes pressenties pour devenir Premier ministre jusqu’ici », ajoute-t-elle.
La Rédaction

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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