D'autre part, le patron d'Ampahibe soutient que « les Forces armées malagasy sont toujours sur le qui - vive et prêtes à assumer leur devoir de protéger la souveraineté nationale, le Président de la République et le peuple malagasy ». Il martèle qu'aucune forme de déstabilisation ne peut être tolérée ni de l'intérieur ni de l'extérieur. Le ministre de la Défense a également démenti formellement les rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux concernant l'existence d'éventuelles tensions au sein de l'Armée liées aux dernières actualités nationales.
5 généraux en activité impliqués
Rappelons que sur les 21 suspects dans cette affaire, 12 sont des éléments des Forces armées dont 5 généraux en activité. Suite à leur comparution devant le juge d'instruction du tribunal d'Antananarivo, mercredi dernier, trois officiers généraux de la Gendarmerie nationale ont obtenu une liberté provisoire tandis que les deux autres issus de l'Armée sont placés sous contrôle judiciaire. Pour autant, le sort de ces hauts gradés n'est pas encore fixé puisqu'il reste l'étape décisive du procès qui permettra de décider de leur culpabilité ou au contraire de les blanchir.
Pour le moment, aucune information n'a pu fuiter de l'enquête et permettant de déterminer la responsabilité précise de chaque officier dans cette affaire qui a secoué la sphère étatique depuis quelques semaines. En tout cas, la population attend la date du procès pour connaître la vérité sur cet intrigant feuilleton et aboutir à une issue judiciaire qui démasquera les coupables.
La Rédaction