Publié dans Politique

Officiers impliqués dans l'affaire « Apollo 21 » - Les coupables encourent une révocation de l'Armée selon le MDN

Publié le vendredi, 06 août 2021

Des sanctions disciplinaires radicales. Tel est le sort qui attend les militaires, officiers en l'occurrence, impliqués dans l'affaire de tentative d'élimination physique du Président Andry Rajoelina dénommée « Appollo 21 », au cas où leur culpabilité s'avérerait « Les sanctions peuvent aller jusqu'à leur révocation de l'Armée si leur contribution à cette manœuvre malsaine est prouvée », a fait savoir le ministre de la Défense nationale, le Général Rakotonirina Léon Richard hier. Ce dernier qui considère la tentative d'assassinat du Chef de l'Etat comme une démarche visant à nuire au peuple malagasy. Pour l'instant, les hauts responsables de l'Armée attendent l'issue des procédures judiciaires liées à cette affaire.

 

D'autre part, le patron d'Ampahibe soutient que « les Forces armées malagasy sont toujours sur le qui - vive et prêtes à assumer leur devoir de protéger la souveraineté nationale, le Président de la République et le peuple malagasy ». Il martèle qu'aucune forme de déstabilisation ne peut être tolérée ni de l'intérieur ni de l'extérieur. Le ministre de la Défense a également démenti formellement les rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux concernant l'existence d'éventuelles tensions au sein de l'Armée liées aux dernières actualités nationales.

5 généraux en activité impliqués

Rappelons que sur les 21 suspects dans cette affaire, 12 sont des éléments des Forces armées dont 5 généraux en activité.  Suite à leur comparution devant le juge d'instruction du tribunal d'Antananarivo, mercredi dernier, trois officiers généraux de la Gendarmerie nationale ont obtenu une liberté provisoire tandis que les deux autres issus de l'Armée sont placés sous contrôle judiciaire. Pour autant, le sort de ces hauts gradés n'est pas encore fixé puisqu'il reste l'étape décisive du procès qui permettra de décider de leur culpabilité ou au contraire de les blanchir.

Pour le moment, aucune information n'a pu fuiter de l'enquête et permettant de déterminer la responsabilité précise de chaque officier dans cette affaire qui a secoué la sphère étatique depuis quelques semaines. En tout cas, la population attend la date du procès pour connaître la vérité sur cet intrigant feuilleton et aboutir à une issue judiciaire qui démasquera les coupables.

La Rédaction

Fil infos

  • Concertation nationale - LES RECOMMANDATIONS D’UN CITOYEN D’AMBATONDRAZAKA
  • Détention de Rinah Rakotomanga - Son avocate dénonce des dessous politiques
  • Actu-brèves
  • Loi de finances - Nouveau huis clos des députés
  • Monastère de Mahitsy - Au cœur du silence bénédictin
  • Employés du Groupe Sodiat - « Laissez-nous travailler ! »
  • Immunité - La société civile dénonce la protection accordée aux inspecteurs des impôts et des douanes
  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

A bout portant

AutoDiff