Publié dans Politique

Projet de coup d’Etat et d’assassinat du Président - Deuxième comparution pour des suspects

Publié le jeudi, 05 août 2021


L’affaire qui retient l’attention de toute l’opinion publique va connaitre une nouvelle évolution. Paul Maillot Rafanoharana et sa femme Voahangy C., comparaitront pour la deuxième fois devant le Tribunal ce jour dans la matinée. L’information a été confirmée par l’agence de presse nationale. La « Dépêche informative Taratra », précise également que les charges qui pèsent sur le présumé principal cerveau seraient : association de malfaiteurs, atteinte à la sureté de l’Etat, détention d’armes sans autorisation, complot d'assassinat. Sa femme qui a été admise à l’hôpital après son audition devant le Parquet général a été transférée au centre de détention de Manjakandriana. L’avocat du couple, annonce vouloir déposer une demande de liberté provisoire prochainement.
Pour rappel, à l’issue de leur première comparution devant le juge d’instruction du Tribunal d’Anosy mercredi, Paul Rafanoharana et Philippe François, les deux présumés cerveaux du projet d’attentat contre le Chef de l’Etat, ainsi qu’un ancien employé de la Banque centrale de Madagascar, ont été placés sous mandat de dépôt à la maison de force de Tsiafahy. Parmi les autres concernés dans cette affaire, deux généraux de la Gendarmerie nationale, un général retraité et candidat à la présidentielle de 2006, ainsi qu’un artiste de renom et ancien CST, ont bénéficié d’une liberté provisoire. Un autre officier général auprès du Secrétariat d’Etat en charge de la Gendarmerie nationale, entendu par le Parquet, en tant que témoin a, par la suite, regagné son domicile, précise la Dépêche informative Taratra.
Selon toujours l’agence de presse nationale, deux officiers généraux au sein de l’Armée malagasy sont sous contrôle judiciaire. Un ancien Premier ministre du régime de l’Amiral Didier Ratsiraka et un commandant du groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale ont été placés en détention préventive à Imerintsiatosika. Deux femmes, considérées comme complices, ont également été placées sous mandat de dépôt, l’une à Manjakandriana, tandis que l’autre pour des raisons de santé, avait été envoyée pour soins dans un hôpital de la Capitale, comme cité plus haut dans l’article. Rappelons que depuis la révélation de cette affaire par le Procureur général de la Cour d’Appel d’Antananarivo (PGCA), Berthine Razafiarivony, le 21 juillet dernier, 21 suspects dont 11 gendarmes ont été auditionnés. En tout cas, les yeux des observateurs seront braqués vers Anosy ce jour, où le Tribunal sera une nouvelle fois quadrillé par les Forces de l’ordre.
La rédaction

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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