Publié dans Politique

Taxis-motos dans la Commune urbaine d’Antananarivo - Non catégorique du maire et des conseillers municipaux !

Publié le mardi, 31 août 2021


Hier, les membres du Conseil municipal se sont massivement prononcés en défaveur de taxis-motos.
Parmi les questions qui ont été abordées lors de la deuxième et dernière journée de la session extraordinaire du Conseil municipal de la Commune urbaine d’Antananarivo figurait notamment l’autorisation ou non des taxis-motos d’exercer dans la Circonscription d’Antananarivo-Renivohitra. A l’issue des délibérations et du vote, les conseillers municipaux ont décidé quasi unanimement de rejeter l’autorisation pour les taxis-motos de circuler à Antananarivo. 49 conseillers municipaux se sont prononcés contre l’autorisation, 3 conseillers ont voté pour et 2 celui blanc. La décision a été prise lors d’un vote secret. Les questions de logistique, les problèmes de sécurité des passagers et les questions d’ordre sanitaire, vu que l’état d’urgence sanitaire reste en vigueur à Madagascar, ont été évoqués par les membres du Conseil municipal pour soutenir la nécessité de ne pas autoriser la circulation des taxis sur deux roues dans la Capitale.
Les conseillers municipaux abondent dans le même sens que le maire de la Commune urbaine d’Antananarivo. En effet, Naina Andriantsitohaina avait à plusieurs reprises souligné son opposition à la circulation des taxis-motos dans la Capitale. Dans une récente publication sur les réseaux sociaux, il avait toutefois indiqué que la décision finale reviendrait aux conseillers municipaux. Le maire se serait engagé à mettre en œuvre la réglementation applicable à ce nouveau mode de transport public si les conseillers municipaux donnaient leur accord à la circulation de ces taxis-motos. L’inscription de l’autorisation d’exercer pour les taxis-motos avait été inscrite dans l’ordre du jour de la session de l’organe délibérant de la Mairie pour que certains conseillers municipaux, qui utilisent le sujet à des fins politiques, prennent publiquement position sur le sujet, avait indiqué l’édile d’Antananarivo-Renivohitra. La circulation des taxi-motos, de manière clandestine, avait créé un tollé auprès des propriétaires et chauffeurs de taxi-ville qui ont réclamé auprès de la Mairie leur interdiction, au motif de concurrence déloyale notamment. Il est dorénavant clair pour tout le monde que l’édile de la Capitale et les conseillers municipaux n’ont aucune intention d’autoriser ces taxis-motos. En contrepartie de l’interdiction d’exercer pour ces transports, la normalisation des taxis villes dans la Capitale a, d’un autre côté, été fait remarquer par certains conseillers municipaux. Les tarifs de ces véhicules de transport en commun a également été soulevé par les élus municipaux.
La Rédaction

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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