Publié dans Politique

Enseignement supérieur privé - Plus de 300 établissements habilités

Publié le lundi, 13 septembre 2021

La dernière mise à jour remontant au mois d'août dernier a indiqué que Madagascar enregistre 306 établissements d'enseignement supérieur habilités par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES). 138 d'entre eux sont des établissements privés, 109 des instituts spécialisés dans la formation des paramédicaux, 22 autres rattachés au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

L'on compte également 5 universités rattachées à d'autres ministères. Rapporté dans le site web dudit ministère, ces institutions supérieures à Madagascar proposent 1 177 offres de formation qui ont reçu l'habilitation du MESUPRES. Car avec la publication des résultats de l'examen du baccalauréat, les publicités abondent et exercent une influence dans le choix des nouveaux diplômés. Malgré des frais d'études élevés voire exorbitants, les nouveaux bacheliers ne préfèrent plus tenter leurs chances dans les universités publiques, ils se ruent actuellement dans les établissements supérieurs privés. Pour Camille, ayant deux aînés sortant de l'université privée, il n'affiche aucune hésitation pour y son avenir. « Nous nous sommes bien renseignés avant de passer à l'inscription. Et les informations m'ont rassuré qu'il s'agit bien d'un établissement reconnu par l'Etat », a-t-il souligné.

« Là-bas au moins, je suis sûr qu'après trois années d'études universitaires, je serai diplômée de licence. Je suis en contact avec une dizaine d'étudiants d'Ambohitsaina par exemple, qui perdent des années pour décrocher ledit diplôme à cause de la grève des étudiants ou encore celle des enseignants-chercheurs et tant d'autres manifestations toujours d'ordre politique. D'ailleurs, ce sont les mêmes professeurs dispensant des cours à l'université publique qui enseignent dans celles privées », a avancé Tiana R., une étudiante venant de s'inscrire en première année de licence dans une école de commerce à Antananarivo.

A plus forte raison, la capacité d'accueil des universités publiques est limitée, ce qui constitue un avantage pour les institutions privées. Sur les 195.497 candidats inscrits à l'examen du baccalauréat session 2021 dans la province d'Antananarivo, 109.028 nouveaux bacheliers ont été enregistrés au niveau des six ex-provinces à savoir, Antananarivo, Fianarantsoa, Toamasina, Majunga, Antsiranana et Tuléar. D'après les données fournies par le MESUPRES, 27 établissements publics dont 22 rattachés au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et cinq à d'autres ministères sont accessibles dans tout Madagascar. Avec des offres de formation encore plus variées, ils ne peuvent accueillir que la moitié de ces étudiants par année universitaire. Particulièrement pour l'université d'Antananarivo, sur les 46.325 étudiants diplômés, seuls 15.000 d'entre eux peuvent être intégrés à Ankatso. Or malheureusement, c'est à peu près pareil dans toutes les universités publiques de la Grande île.  

KR.

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Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

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