Publié dans Politique

Affaire des 73,5kg d’or - Les présumés trafiquants restent en prison

Publié le mardi, 14 septembre 2021


L'affaire de l'exportation illicite d'or de 73,5kg découverte en Afrique du Sud sur des passagers venant de Madagascar connaît une évolution de l’autre côté du Canal du Mozambique. Les trois personnes accusées et interpellées par les autorités sud-africaines dans cette affaire auraient fait appel de la décision de les maintenir en détention préventive. D’après les informations qui circulent, le procès en appel de leur demande de liberté provisoire se serait déroulé en fin de semaine dernière en Afrique du Sud.
Un procès à l’issue duquel leur demande aurait de nouveau été refusé par les autorités judiciaires du pays de Nelson Mandela. Les ressortissants malagasy resteront donc en prison en attendant de nouvelles évolutions dans cette affaire.  Des évolutions attendues impatiemment par une partie de l’opinion. Notamment en ce qui concerne l’extradition de ces trois présumés trafiquants ainsi que la restitution de la cargaison du métal précieux sur le sol malagasy. Des demandes en ce sens ont, pour rappel, été formulées par l’Etat malagasy au voisin sud-africain.
Des demandes qui, en principe, devraient maintenant être facilitées grâce à l’adoption par les deux Chambres du Parlement malagasy du projet de loi autorisant l’adhésion de Madagascar au protocole sur l’extradition de la Communauté de développement de l’Afrique australe et à ses deux amendements en date de 2017 et 2019, et celui autorisant l’adhésion de Madagascar au protocole sur l’entraide judiciaire en matière pénale de la SADC et à ses deux amendements en date de 2017 et 2019.
La ratification de ces deux protocoles devrait faciliter la collaboration de Madagascar avec les autres pays membres de la SADC dont l’Afrique du Sud, notamment dans le cadre de cette affaire des 73,5 kg d’or. Le rapatriement du métal précieux ainsi que l’extradition des suspects interpellés dans le pays de Nelson Mandela sont jugés utiles par les autorités judiciaires locales pour permettre aux enquêteurs de poursuivre l’enquête. Pour rappel, au niveau malagasy, l’instruction de cette affaire se poursuit au niveau du Pôle anti-corruption. Plusieurs responsables sont actuellement en détention en attendant.
La rédaction

Fil infos

  • Autoroute Tana–Toamasina - Le projet en suspens
  • Actu-brèves
  • Gouvernement - Un mois après, des ministres encore méconnus
  • Futures élections - Mise en place d’un nouveau cadre juridique électoral inclusif et consensuel
  • Déstabilisation supposée de la Refondation de la République - Silence total !
  • Actu-brèves
  • Vie de la Nation - Le Cardinal Tsarahazana dénonce un « christianisme de façade »
  • Actu-brèves
  • « Perquisition » avec violence - Les parents d’une haute conseillère Constitutionnelle torturés
  • Enseignement supérieur - Tolérance zéro réaffirmée face aux abus sexuels

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Que d’un raccourci !
    On n’en finit … jamais d’épiloguer sur la galère que la Société nationale d’eau et électricité fait subir aux pauvres et impuissants abonnés. Il n’y a pas un jour ou une nuit sans que la JIRAMA fasse la sienne. D’après les constats quotidiens de tous, les délestages et les coupures se durcissent au fil du temps. Sur le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA), c’est le gala ininterrompu des coupes et des arrêts des machines et appareils ménagers. Ampoules, frigos et autres machines délicates risquent fort d’être endommagées. Au beau milieu du souper, en pleine concentration d’une séance de film, en plein travail dans les ateliers de soudure, en pleine coupe de cheveux ou brushing dans les salons de coiffure, en pleine concentration d’un travail de connexion dans un cybercafé, etc. les coupures intempestives du courant gâchent tout ! La vie quotidienne, de jour comme de nuit, des usagers de la JIRAMA…

A bout portant

AutoDiff