Publié dans Politique

Insécurité urbaine et rurale - Hausse alarmante !

Publié le dimanche, 19 septembre 2021

Regain des cas d’insécurité. Le phénomène s’accroît aussi bien en ville qu’en campagne, et sur certaines routes de la Grande-île. Dans plusieurs quartiers de la ville des mille, les larcins ont repris du poil de la bête. Les pickpockets font pleurer des victimes dans les rues de la ville, en plein jour. De jour comme de nuit, les malfrats écument de nouveau les petites ruelles de la Capitale.

Les victimes dépouillées de leurs biens et parfois victimes de violence se comptent par dizaine. Pour ne prendre que l’exemple d’un reporter d’image et de son chauffeur qui ont été blessés et dépouillés de leurs biens par une bande armée à 4h30 du matin à Andavamamba la fin du mois d’août dernier.

De nombreux habitants de quartier de la ville tremblent lorsqu’ils sont obligés de rentrer tard chez eux. Surtout ceux qui doivent emprunter des ruelles, lesquelles sont souvent mal éclairées voire non éclairées du tout. Les cambriolages reprennent également dans plusieurs quartiers. Armés d’armes blanches ou parfois de pistolets, les cambrioleurs « visitent » plusieurs maisons au cours d’une même nuit. C’est ce qui s’est récemment produit dans le quartier d’Ankaditoho - Soanierana. Les habitants vivent de nouveau dans la peur dès la tombée de la nuit.

Mais cette hausse inquiétante voire alarmante du phénomène d’insécurité ne concerne pas uniquement la ville. Les bandits de grand chemin terrorisent de nouveau les habitants de nos campagnes. Les attaques à main armée font de nouveau parler d’elles. Des cas de vol de bovidés et de kidnapping sont revenus aux oreilles des simples observateurs. Ce serait dans un dessein de kidnapping qu’une trentaine d’hommes armés avaient mené un assaut à Brieville- Tsaratanàna il y a moins de deux semaines. Une tentative mise en échec par les Forces de l’ordre au prix d’une course poursuite et d’une fusillade.

Un phénomène qu’on croyait révolu a également fait son retour. En effet, les attaques de taxis-brousse perpétrées par des coupeurs de route sont de nouveau d’actualité. Sur la RN7, une cinquantaine de voitures ont été victimes d’une attaque d’une dizaine de bandits de grand chemin.

En tout cas, l’Etat entreprend des efforts pour mettre un cran d’arrêt au phénomène de l’insécurité. En ville, des rondes de la part des Forces de l’ordre sont visibles. Des opérations de sécurisation sont menées dans les zones rurales. La presse rapporte fréquemment les interpellations de bandits de renom. Les Forces de sécurité veillent au grain sur les routes nationales. Mais l’insécurité est flagrante et prend une ampleur alarmante.

La rédaction

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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