Publié dans Politique

Elections de l’OJM - Flagrant délit d’apriorisme d’Ilontsera 

Publié le mardi, 28 septembre 2021



La base du journalisme, c’est le recoupement. Une simple démarche que la plateforme Ilontsera n’a pas effectuée avant de rédiger un long communiqué sur l’élection des nouveaux membres du bureau de l’ordre des journalistes de Madagascar. A lire, ce fameux communiqué, ça saute aux yeux que les rédacteurs ainsi que les signataires n’ont entendu qu’un seul son de cloche, peut-être celui du bureau sortant. Un bureau sortant dont le mandat s’est achevé en 2017 mais qui n’a pas daigné depuis organiser ou déclencher les procédures du renouvellement des membres. Une « omission » qu’Ilontsera n’a touché mot depuis 4 ans mais c’est seulement aujourd’hui et au lendemain de la clôture du dépôt de candidature, en vue des élections dans un mois, que cette plateforme sort de sa torpeur. Dommage, qu’elle est passée loin, très loin, de la plaque en émettant des critiques non fondées mais heureusement explicables. A moins qu’Ilontsera ne veut entendre que ce qu’elle veut entendre.
Concernant la mise en place de la commission électorale et la commission de délivrance des cartes professionnelles, il suffit de se référer à la loi sur la communication médiatisée, 2020-006 du 1er septembre 2020.Contrairement aux dires d’Ilontsera, le ministère de la Communication n’a en aucun cas désigné les membres desdites commissions. Il s’est contenté d’appeler les entités, censées de les constituer, de désigner leurs représentants. Ces quatre entités sont en l’occurrence l’OJM  (deux représentants) en plus du président qui est membre d’office, le club des journalistes doyens (un représentant) le groupement des patrons de presse (deux représentants) et le ministère de la Communication (un représentant). Si les trois entités ont désigné les leurs, le bureau sortant de l’OJM a fait le mort et ce malgré les multiples appels lancés par les autres membres siégeant à la commission électorale et celle de délivrance des cartes professionnelles. Les absents ont toujours tort, dit-on.
A propos des « dernières modifications dans le mode électoral », Ilontsera se trompe de cible en pointant du doigt le ministère de la Communication, concernant notamment « l’obligation pour chaque candidat de disposer d’une liste de 93 conseillers et suppléants issus des Régions ». Sur ce point, c’est en effet le Sénat du président Rivo Rakotovao qui, au nom de la sacro-sainte décentralisation, a amendé l’article en question. Dans le projet de loi élaboré à l’issue des consultations régionales auprès des journalistes et à la première lecture des députés, l’ancienne composition du bureau de l’OJM est maintenue au niveau des Provinces. Les sénateurs ont usé leurs prérogatives en insistant à ce que d’un côté, chaque Région doit avoir ses représentants élus au sein du bureau de l’OJM et de l’autre, que ses membres sont votés sur une liste bloquée. Aucune objection de cet amendement par les députés à la seconde lecture d’où cette liste de 93 candidats. 
Dernier point soulevé par Ilontsera concerne la caution, qu’elle juge exagérée. Or, la commission électorale n’a fait que maintenir le montant exigé lors des dernières élections de l’OJM. Seule différence, auparavant c’était six vice-présidents contre vingt-trois actuellement et ainsi pour le nombre des conseillers titulaires et suppléants.

La rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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