Publié dans Politique

Norbert Lala Ratsirahonana - “ Non à l’impunité ! ”

Publié le dimanche, 17 octobre 2021

Après Vakinankaratra et Menabe, le parti Asa vita no ifampitsarana (AVI) a tenu des assises régionales à Ambositra dans l’Amoron’i Mania en fin de semaine dernière. Une assemblée à laquelle ont participé les membres représentants des 4 Districts représentants de la Région d’Amoron’i Mania.

 

Les problèmes rencontrés à la base ont été au cœur des échanges. Les membres du parti ont émis leurs desiderata pour le développement local du parti. Les assises a également été l’occasion pour ce parti de réitérer ses principes. Des principes auxquels le parti est attaché depuis 1997, notamment la bonne gouvernance, la démocratie, l’Etat de droit, ou encore le développement équitable et équilibré de toutes les Régions. A ce titre, le parti appelle à lutter contre l’impunité. « N’importe quel dirigeant doit être puni par les lois en vigueur dans le cas où ils auraient fauté. C’est comme ça que l’on peut avancer », martèle Norbert Lala Ratsirahonana.

Par ailleurs, ce politicien pointe du doigt les tergiversations de certains responsables qui sont la source des mouvements de revendications visibles ici et là. Pour lui, les personnes qui revendiquent leurs salaires sont dans leur bon droit car il s’agit de leur moyen de subsistance. Il est du devoir de chaque responsable de résoudre les problèmes dans le décaissement des fonds nécessaires, car Madagascar obtient des aides extérieures, donc la disponibilité des liquidités ne devrait pas être le problème. Sur un tout autre sujet, Norbert Lala Ratsirahonana dénonce une décadence de la société et du Fihavanana entre Malagasy en parlant des provocations sur les réseaux sociaux.

Soutien au pouvoir actuel

Le soutien de son parti au pouvoir actuel a été martelé par Norbert Lala Ratsirahonana, le fondateur de l’AVI. Cependant, cette formation politique se garde le droit d’avoir sa liberté de parole. A entendre son leader, le parti AVI ne se privera pas de prendre la parole pour sortir de sa réserve si nécessaire, et affirme que le choix d’en prendre compte ou non appartiendra aux dirigeants actuels. Des dirigeants dont l’AVI ne fait pas partie. Durant ces assises, l’AVI a rappelé non sans une certaine amertume qu’il est le seul parti membre de la coalition présidentielle Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina à ne pas disposer de représentants au sein des différents gouvernements depuis le début de ce régime. Cela n’empêche cependant pas le parti de suivre de près la vie de la Nation et d’être à l’écoute des revendications au niveau de la société, précise-t-on.

L’élaboration d’un programme pour aider au développement de Madagascar a également été annoncée par le parti lors de ces assises. Un programme que cette formation politique compte soumettre aux candidats à l’élection présidentielle de 2023. En effet, l’AVI annonce son intention de ne pas présenter de candidats en son nom à ce scrutin. Son soutien ira obligatoirement au candidat qui portera son programme, signifie-t-on. Un candidat qui pourrait être celui du régime. Le parti de Norbert Lala Ratsirahonana annonce son intention de procéder à l’évaluation de l’action du pouvoir actuel au moment venu et décider de son soutien ou non en cas de nouvelle candidature à l’élection présidentielle.

La rédaction

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Editorial

  • Règles générales prioritaires
    En ce début de cycle nouveau, il importe de rappeler certains principes de base qui figurent comme étant des lignes directrices à respecter, des balises pour éviter les dérapages ou toutes formes d’abus. Quelques règles inévitables s’imposent. Règle numéro un : respect de l’Etat de droit. Concept de fond qui garantit la crédibilité d’un régime en place, le respect de l’Etat de droit dans toutes ses composantes incarne l’identité d’une Nation digne de respect et de reconnaissance. Un Etat de droit signifie un pays qui respecte la loi en vigueur, les Institutions républicaines et place la dignité humaine au centre des intérêts comme étant une priorité cardinale. Personne n’est au-dessus de la loi ! Un Etat de droit entend la mise en œuvre de façon stricte de la bonne gouvernance, ce qui présuppose la priorité accordée à la transparence. De fait, une gestion saine des ressources publiques et de la…

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