Publié dans Politique

Aéroport international Ivato - Un Français extradé tente de se mutiler

Publié le mercredi, 20 octobre 2021

Lundi, un Français a fait tout pour refuser son extradition vers la France. Sorti de la maison d'arrêt d'Antanimora la veille où il se trouvait depuis le mois dernier, faisant suite à son arrestation à Antsiranana, ce Français accusé de meurtre en France a tenté de se mutiler dans les toilettes de l'aéroport international d'Ivato quelques minutes avant son embarquement.

D'après des journaux de l'hexagone, « l'homme a demandé à son escorte d'aller aux toilettes de l'aéroport. Il est accompagné jusqu'à la porte, mais pas surveillé à l'intérieur des toilettes. C'est à ce moment-là qu'il a tenté de s'automutiler en s'infligeant une blessure au niveau du cou ». Il  s'agit ni plus ni moins qu'une tentative pour éviter son extradition et non d'un suicide. Les autorités malagasy, ne voulant pas prendre le moindre risque pour le transfert du détenu dont le pronostic vital n'est pas engagé en dépit  de ce geste, ont préféré repousser l'extradition.

 "Une manœuvre pour ne pas prendre l'avion. Dès son arrivée, je m'occuperais personnellement de faire des réquisitions en vue de sa détention. Il devrait ensuite être entendu rapidement sur les faits qui lui sont reprochés " prévient le procureur de la République de Draguignan à qui est confié ce dossier sur le meurtre d'un chef d'entreprise français, Jean Marc Sandré. Porté disparu, son corps caché dans un buisson a été retrouvé quelques jours plus tard. Son présumé assassin, la dernière personne qui avait accompagné la victime dans sa voiture dans la matinée de sa disparition, s'est enfui à Madagascar où il a été arrêté l'année dernière. Selon la presse française, « de nombreux éléments accablent » cet individu dont son empreinte génétique retrouvée dans la voiture de Jean Marc Sandré.

La famille de ce dernier et la justice française affirment que l'extradition du présumé assassin « n'est décalé que de quelques jours, son arrivée serait imminente ».

La Rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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