Publié dans Politique

Instances internationales - Des Malagasy à des postes de haute responsabilité

Publié le mercredi, 17 novembre 2021


Les nominations de représentants de la Grande île au sein d’instances internationales se suivent ces derniers temps. Dernièrement, selon un communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères, hier, Monique Andreas Esoavelomandroso, ancienne médiateur de la République de Madagascar, a été élue au Comité des Sages du « Marché commun de l’Afrique orientale et australe » (COMESA) pour un mandat de quatre ans. Ce Comité des Sages du COMESA (CdS) fait partie d’un des piliers essentiels de la promotion de la paix et de la sécurité dans la région, conformément à l’article 3 du Traité du COMESA. Il a été créé en 2009 pour renforcer le cabinet du Secrétaire général pour les missions de restauration de la paix dans le cadre du Programme Paix et sécurité.
Cette organisation régionale accueillera également une autre ressortissante malgache, en l’occurrence la juge Salohy Norotiana Randrianarisoa, ex-directeur général des Affaires judiciaires, des études et des réformes auprès du ministère de la Justice, qui a été élue pour siéger en tant que juge de la Cour de justice de cette même organisation régionale. Ces deux personnalités prêteront serment durant le prochain Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement prévu en Egypte, le 23 novembre 2021. Elles ont rendu une visite de courtoisie au ministre des Affaires étrangères, Patrick Rajoelina, hier avant leur départ.
Les représentantes de la gent féminine ne sont pas les seules à  porter haut le flambeau du pays. Le Général Edelin Calixte Randriamiandrisoa vient d’être nommé membre du Conseil d’Administration (CA) du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme ou Global Fund. Il y siégera ainsi en qualité de représentant de l’Afrique orientale et australe. Rôdé au travail avec les partenaires techniques et financiers, cet officier supérieur a été conseiller spécial de plusieurs chefs de Gouvernement malagasy et a présidé le Country Coordinating mechanism et l’instance de coordination nationale des subventions du Fonds mondial à Madagascar de lutte contre les pandémies.
Le dernier nommé n’est plus à présenter. Le Professeur Raymond Ranjeva, président sortant de l’Académie nationale de Madagascar, vient d’être élu Président de l’Académie africaine des sciences religieuses, sociales et politiques le 13 Novembre 2021 à Dakar. Il s’agit d’une toute nouvelle institution de réflexion et de recherche axée sur les problèmes dans les domaines religieux, social, politique, scientifique, culturel et environnemental. L’Académie offre un espace de formation pluridisciplinaire ouvert aux Africains et à la diaspora. Ceux-ci recevront des compétences sur les notions du vivre ensemble, de la justice, de l’enrichissement mutuel et de la paix. Des nominations qui en appellent d’autres et qui montrent que Madagascar est un pays dynamique au plan international. De nombreuses responsabilités lui sont confiées au sein d’instances internationales.
La Rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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