Publié dans Politique

Président Rajoelina dans l’Est  - « L’heure n’est plus  aux promesses mais aux actions »

Publié le vendredi, 10 décembre 2021

Après Toamasina, le Président Andry Rajoelina a poursuivi sa visite dans la partie Est de Madagascar, à Soanierana Ivongo. Le Chef de l’Etat y a lancé de façon officielle les travaux de réhabilitation de la route nationale n°5 qui se trouve dans un piteux état. « L’heure n’est plus  aux promesses mais aux actions », a déclaré de manière ferme le Président Andry Rajoelina qui a rappelé le lancement des travaux d’extension du Port de Toamasina la veille. Bien que le délai d’exécution du chantier sur cette route nationale soit prévu pour 24 mois, le Chef de l’Etat a donné des consignes fermes pour terminer l’ouvrage en 18 mois, c’est-à-dire avant la célébration du 26 juin 2023. 

A entendre les explications du ministre des Travaux Publics, Jerry Hatrefindrazana, l’axe s’étend sur 75km et relie Soanierana Ivongo à Mananara Nord. Avec un coût de 86 millions de dollars, le projet est exécuté par la société Sinohydro. Les travaux incluent la mise en place d’une dizaine de ponts, dont celui de Soanierana Ivongo qui mesure 320m. La restauration de cette voie permettra de faciliter l’acheminement des produits agricoles avec des impacts directs pour le développement local. 

Après le lancement des travaux, le Président et sa suite ont procédé à l’inauguration d’une route pavée de 700 m  menant vers Soanierana Ivongo. Au cours d’un meeting avec la population locale, le numéro un du pays a réitéré sa volonté de soutenir le processus de développement à cet endroit. Il a ainsi promis que la route qui est en cours de réhabilitation sera entièrement recouverte de goudron.

Le projet « Miami » avance à grands pas

Le Président a également accédé aux demandes des autorités locales – le maire et le député de Soanierana Ivongo en l’occurrence – pour la construction d’un stade « manara – penitra ». Par la suite, il a remis des camions bennes et des bacs à ordures au profit des Communes de Soanierana Ivongo, Mananara Nord  et Maroantsetra pour assurer les travaux d’assainissement.

Plutôt dans la matinée, le Chef de l’Etat, accompagné de son épouse et d’une forte délégation, a effectué une descente à Toamasina pour constater de visu l’avancée des travaux dans le cadre du projet « Miami ». Un projet qui tient à cœur le Président car figure à la tête de ses « Velirano » auprès de la population tamatavienne. A priori, les ouvrages avancent à grands pas : l’espace sportif est déjà en place, le jardin des amoureux commence à prendre forme tout comme le « skate park ». A l’approche de la fin de la première phase, les premiers changements seront observés sur la place du Grand Port dès la fin du mois de janvier 2022. Les commerçants qui travailleront sur le site recevront une formation pluridisciplinaire portant sur la gestion de projets, le développement personnel et la culture entrepreneuriale entre autres. L’association des femmes artisanes dans l’Atsinanana ne sera pas en reste car va bénéficier d’un espace spécial pour pouvoir exposer ses produits artisanaux. Etant donné l’avancée du chantier, l’inauguration du fameux « Miami » pourrait être prévue l’année prochaine.

Sandra R.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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