Publié dans Politique

Covid-19 à Madagascar - Vers un retour aux mesures limitatives pour trois Régions

Publié le mardi, 14 décembre 2021

Inquiétante ! La situation de  Covid-19 à Madagascar l’est sans nul doute. Nous avons déjà rapporté dans nos colonnes la courbe ascendante des statistiques sur les nouvelles contaminations depuis maintenant plusieurs semaines. A cela s’ajoutent les cas positifs qui touchent actuellement plusieurs écoles de la Capitale. La menace des nouveaux variants Delta et Omicron continue également de planer puisque les frontières extérieures demeurent ouvertes. Bref, les indicateurs pourraient basculer vers le rouge.

Averti de la situation, le Président Andry Rajoelina a confirmé, en marge d’une cérémonie hier à l’HJRA Ampefiloha, que les nouveaux cas de Coronavirus dans le pays  sont bel et bien en hausse, surtout la semaine dernière. Il affirme, en revanche, qu’une légère baisse des cas aurait été observée pour la semaine en cours. Malgré tout, le Gouvernement ne manquera pas de prendre les mesures adéquates. « Le sujet lié à la Covid-19 sera à l’ordre du jour lors d’un Conseil des ministres spécial pour demain (Ndlr : ce jour) afin de se pencher sur les éventuelles dispositions à prendre », a annoncé le Chef de l’Etat sans plus de détails.

Ainsi, la décision de l’Exécutif pourrait conduire vers de nouvelles restrictions. Rappelons que d’après le bilan hebdomadaire publié par le ministère de la Santé publique pour la semaine du 4 au 10 décembre,  trois Régions enregistrent un nombre élevé de nouvelles contaminations. Analamanga se place en tête de liste avec carrément une explosion de cas : 578 personnes testées positives en une semaine, contre 191 la semaine précédente. Vient ensuite la Région de Vakinankaratra avec 183 nouveaux cas contre 114 auparavant et la Région de Haute Matsiatra qui compte 98 nouvelles contaminations.

Pas d’état d’urgence sanitaire mais …

Pour le moment, le Chef de l’Etat semble encore écarter la déclaration d’Etat d’urgence sanitaire qui selon lui, nécessite de tenir compte de plusieurs facteurs. Toutefois,  il serait plus que normal que les trois Régions précitées fassent l’objet de dispositions particulières voire restrictives comme la limitation des rassemblements ou encore l’interdiction de tenir des évènements à caractère festifs qui risquent de créer des attroupements. Des restrictions partielles ou totales de la circulation des personnes vers les Régions concernées pourraient également  être remises au goût du jour. 

A l’approche des fêtes de Noël et de fin d’année, les lieux publics comme les marchés sont actuellement bondés de monde. Le laxisme de certains citoyens dans le respect des gestes barrières risque aussi d’accentuer la propagation de la pandémie. A Analamanga, plusieurs établissements scolaires ont déjà pris l’initiative de fermer leurs portes par précaution ou pour des raisons de cas positifs. D’autres écoles ont également décidé d’abréger la 2ème période de l’année scolaire en avançant les vacances scolaires.

Pour sa part, le ministère de la Santé publique multiplie les sensibilisations à l’endroit de la population pour respecter à la lettre les gestes de protection comme le port de masque, le lavage des mains, etc. Les citoyens sont également invités à rejoindre les Centres de santé de base (CSBII) pour effectuer des tests en cas d’apparition de symptômes inquiétants.

Sandra R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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