Publié dans Politique

Projet téléphérique - Les Fokontany concernés s’impliquent

Publié le mardi, 14 décembre 2021

Importance capitale. Les consultations publiques, concernant le projet d’amélioration du transport urbain à travers les lignes téléphériques, ont été effectuées hier au gymnase couvert de Mahamasina sous l’initiative de l’office national de l’environnement (ONE). En effet, selon le décret MECIE (Mise en compatibilité des investissements avec l’environnement), cette consultation publique implique une évaluation environnementale qui consiste à vérifier si dans son étude, le promoteur du projet a proposé des mesures pour prévenir ou corriger les effets néfastes prévisibles de l’investissement sur l’environnement et si ces mesures sont suffisantes et appropriées.

Ainsi, après avoir publié une note de recevabilité administrative du dossier d’études d’impact environnemental et social du projet au mois de novembre dernier, l’ONE dispose de 60 jours calendaires à partir de cette date, rallongée de dix jours pour chaque demande de compléments d’informations, pour statuer sur l’octroi ou non du permis environnemental pour le projet, y compris l’avis des personnes directement concernées par le projet. D’où la consultation à Mahamasina, hier, des représentants des habitants des quartiers comme Ambatonakanga, Ambohitsorohitra, Ambatovinaky, Ambodifilao, Soarano IIS, Amparibe Avaratr’i Mahamasina, Antanimalalaka Analakely, Andafiavaratra, Manjakamiadana, Ampamantanana, Ankazotokana ambony, Faliarivo, Ambatoroka, Tsiadana et Ampasanimalo. Les habitants des autres quartiers comme Antanimena, Ankorondrano Est, Andranomahery, Tsimialonjafy, Mahamasina Sud, Ambanin’Ampamarinana, Alarobia, Ivandry, Analamahitsy Cité, Analamahitsy Tanàna, Ambodivoanjo et Ambatobe. A rappeler que de par son envergure, les lignes téléphériques d’Antananarivo pourraient être l’un des projets les plus coûteux des projets d’amélioration de transport urbain réalisés dans le pays. Le coût de ce projet est estimé à plus de 151 millions d’euros, dont une partie sera financée par le trésor français. Ce projet d’installation de téléphérique a été annoncé par Andry Rajoelina lors de son discours de fin d’année. L’objectif étant d’améliorer la mobilité urbaine dans la Capitale. La mise en place de 274 cabines téléphériques dans la Capitale a été par la suite officialisée en Conseil des ministres au mois de février dernier. La mise en œuvre du projet serait effective d’ici 2023, avant la tenue des jeux des îles qui se dérouleront dans le pays, annonçait le Gouvernement en février. Deux lignes de téléphérique, sur une distance de 12 km sont prévues. La ligne « jaune » reliant Anosy, Andohalo, Ambanidia, Ankatso et la ligne « orange » reliant Anosy, Ambohijatovo, Analakely, Soarano, Antanimena, Ankorondrano, Ivandry, Ambatobe. C’est le groupe, POMA, un des leaders mondiaux en transport par câble, et la société Colas qui se chargeront des travaux. 

La Rédaction

Fil infos

  • Service public - 65 000 agents accéderont au statut de fonctionnaire
  • Polyclinique Ilafy - Arrêt des séances d’hémodialyse
  • Administration publique - Relance de l’intégration des agents non encadrés de l'Etat 
  • L’étiquette Gen-Z devient outil de récupération politique
  • Stockage de matériels de la JIRAMA à Toamasina - Le Groupe Sodiat apporte des clarifications
  • Persécutions politiques - Les collaborateurs de Rajoelina dans le viseur du régime
  • Fête de la Nativité - Pas de trêve politique
  • Administration public - Six Chefs de Région "par intérim" nommés 
  • Haute Cour Constitutionnelle - Des soi-disant démissions contestées
  • Gouvernement de la Refondation - Distribution de vivres dans le Grand Sud en fin de semaine dernière

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff