Publié dans Politique

Président Rajoelina aux côtés des sinistrés - « Nous devons rester unis dans les moments difficiles »

Publié le jeudi, 20 janvier 2022


Une main tendue en pleine souffrance ! Le Président Andry Rajoelina a effectué une descente dans deux sites d’hébergement pour venir au chevet des sinistrés à la suite des dernières intempéries à Antananarivo. En premier lieu, le Chef de l’Etat a visité le site au niveau de l’EPP Andohatapenaka qui accueille environ 270 sinistrés. « Nous restons unis face aux périodes difficiles, car c’est dans de pareils moments qu’on a besoin d’entraide et de solidarité », a-t-il martelé pour rassurer les familles. Sur 36 000 habitants, le fokontany Andohatapenaka II compte au total 1 150 sinistrés dont 420 auraient dû intégrer le site au niveau de cette EPP mais n’ont pas pu le faire à défaut de places. En effet, 5 salles sont disponibles au niveau du site pour accueillir les 270 personnes. Une EPP « manara-penitra » nouvellement construite a la capacité d’accueillir les sinistrés mais n’a pas encore été utilisée, faute d’inauguration. Le Président Andry Rajoelina a donné des consignes fermes en vue d’ouvrir l’établissement pour accueillir les sinistrés.
Outre l’accueil des sinistrés, le site est également doté d’un lieu de consultation. 4 médecins du CTC Village Voara Andohatapenaka y ont été affectés provisoirement. En une journée, ces derniers ont effectué 77 consultations dont 40 adultes et une vingtaine d’enfants. D’après les médecins, la majorité des patients examinés présentent des symptômes de toux et de rhume.

Des aides de l’Etat en vue
3 000 familles dans le quartier d’Andohatapenaka n’ont pas encore bénéficié des nouveaux « karinem-pokontany » biométriques. Les personnes issues des ménages concernées auraient été absentes de leur domicile au moment du recensement. Le Chef de l’Etat a ordonné qu’un recensement des retardataires soit effectué d’ici une semaine, et a donné des consignes aux chefs fokontany et aux maires en vue de distribuer tous les carnets. En effet, la possession d’un « karinem-pokontany » constitue une condition importante pour bénéficier des différentes aides. Le ministère de la Population est en charge de la distribution des repas chauds, trois fois par jour, pour les sinistrés. Parallèlement, les activités de drainage des eaux ainsi que de débouchage des canaux par les éléments du BNGRC et des Forces de l’ordre se poursuivent.
Après Andohatapenaka, le Président a fait le détour au gymnase d’Ankorondrano. Le Chef de l’Etat a adressé des mots d’encouragement aux sinistrés et des condoléances aux familles endeuillées. A l’instar de son passage à Andohatapenaka, le numéro un de l’Exécutif a réitéré qu’il reste aux côtés de la population sinistrée. Le ministre de la Santé faisait partie de la délégation présidentielle pour s’enquérir de l’état des stocks de médicaments ainsi que de l’effectif des médecins qui sont mis à la disposition des sinistrés au niveau des unités de santé mobile.  A leur sortie du site d’hébergement, ces familles recevront des aides sous forme de « Tosika fameno » et de « Vatsy Tsinjo ». Par ailleurs, le Président a promis de se pencher sur des solutions pérennes en vue de prévenir la montée des eaux. Force aura en tout cas été de constater que malgré la situation socio-économique difficile et les problèmes liés à la Covid-19 ou encore la cherté de la vie, la popularité de l’actuel Président dans les quartiers visités reste intacte. Un soutien perceptible notamment par les applaudissements et les sourires arborés par les riverains au passage du Chef de l’Etat. 
S.R.
Une proximité intacte avec les bas-quartiers
Un détail frappant a marqué le déplacement du Président Andry Rajoelina dans deux zones situées dans les bas-quartiers hier. En effet, le Chef de l’Etat a été accueilli par des applaudissements et des petits messages affectueux de la part des habitants d’Andohatapenaka et d’Ankorondrano. Ces derniers qui étaient tout simplement reconnaissant que le Président ait pris la peine de visiter leur quartier en cette période de catastrophe. En dépit de la conjoncture actuelle, notamment l’inflation et autres tracas du quotidien, les riverains ont montré et démontré leur attachement au Chef de l’Etat. L’homme fort du pays qui conserve, pour sa part, une proximité intacte avec les bas-quartiers.

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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