Publié dans Politique

Ligne aérienne Réunion-Antananarivo - Le coût du billet fait grincer des dents

Publié le lundi, 24 janvier 2022

La grogne se fait entendre chez les prétendants à un  voyage à Madagascar au départ de l’île de La Réunion. En effet, le coût du billet proposé par Air Austral dépasse l’entendement car il est largement supérieur à un vol Réunion-Paris.
 « J’ai demandé pour une place à destination d’Antananarivo dans le courant du mois prochain et ça devrait me coûter dans les 700 euros. Pour un vol d’une heure vingt minutes, c’est un peu exagéré. Et dire que pour aller à Paris on ne paie que 600 euros pour 12 heures de vol », tonne un quadragénaire malagasy qui désire rendre visite à ses parents dans la Grande île. Il n’est pas le seul à monter le ton face à la cherté du billet proposé par Air Austral sur cette ligne. Il suffit de voir les nombreux commentaires qui crient au scandale sur les réseaux sociaux pour se rendre compte de ce diktat d’Air Austral. Cette dernière est effectivement la seule compagnie aérienne qui assure la liaison entre les deux îles depuis l’ouverture des frontières aériennes de Madagascar. Pour des raisons techniques ou autres, Air Madagascar reste dans l’ombre pour les vols régionaux et laisse aux autres concurrentes le soin de desservir Madagascar à partir des îles voisines, notamment  l’île Maurice et l’île de La Réunion.
Air Austral effectue deux rotations par semaine sur la ligne Réunion –Antananarivo et vient d’adresser une demande auprès de l’Aviation Civile de Madagascar (ACM) d’augmenter la fréquence. La hausse de demandes, selon Air Austral, justifie cette quête qu’elle a émise aux dirigeants malagasy.
Plus d’un se demande si en obtenant une troisième fréquence, Air Austral envisagerait de baisser le tarif appliqué actuellement ou elle le maintiendrait. Mais apparemment, même avec ce tarif jugé exorbitant, l’offre d’Air Austral ne parvient pas à satisfaire la demande. Il y a peu de chance ainsi qu’elle diminue le coût du billet de transport, sauf peut –être en basse période.
La Rédaction

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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