Publié dans Politique

Coupure sur la RN2 - Un pont « Bailey » pour rétablir la circulation

Publié le lundi, 24 janvier 2022


Le passage de la dépression tropicale devenue cyclone « Ana » a laissé de lourds dégâts à Madagascar. Outres les inondations, plusieurs routes nationales ont été coupées à cause de glissements de terrain. A l’instar de la route nationale N°2 qui est coupée depuis dimanche au niveau de Moramanga et Manjakandriana ou encore la RN21 et RN44 ayant recensé au moins une quinzaine d'éboulements et des glissements de terrain. Sur la RN2, la buse qui a traversé cet axe n’a pas résisté à la pression de l’eau et cédé, entraînant un affaissement sous forme d’énorme trou au milieu de la voie. La circulation y est complètement interrompue et de nombreux véhicules y sont bloqués. Le Premier ministre Christian Ntsay a fait le déplacement à Moramanga pour constater de visu les dégâts et trouver des solutions avec le ministre des Travaux publics, Jerry Hatrefindrazana. D’aucuns n’ignorent le rôle stratégique de cette RN2, si ce n’est que pour le transport des marchandises en provenance ou à destination du Port de Toamasina.
En attendant que la voie soit rétablie à son état initial, une mesure d’urgence qui consiste à l’installation d’une déviation ainsi que la mise en place d’un point Bailey au PK 108+600 à l’entrée de Moramanga a été décidée. Il s’agit d’une solution provisoire en attendant la réhabilitation du dalot emporté par les eaux. Les matériels et équipements dans ce sens ont déjà été transportés sur les lieux. Parallèlement, les engins destinés à la réhabilitation des infrastructures routières ont été mobilisés pour enlever les crues et rendre les axes opérationnels.
Aucune pénurie en vue
Le chef du Gouvernement a rassuré la population face à la crainte d’éventuelles ruptures de stock en matière de carburant. « Les stocks à Antananarivo sont entièrement suffisants. Une fois que la circulation sera rétablie, les produits et marchandises continueront aussi d’être acheminés normalement », a déclaré le locataire de Mahazoarivo. En effet, les périodes de catastrophes constituent des périodes favorables aux spéculations perpétrées par des personnes malintentionnées. A part les carburants, les produits de première nécessité sont également les cibles des profiteurs. A en croire le chef du Gouvernement, aucune pénurie n’est donc pas en vue.
Sur un tout autre sujet relatif à coupure d’eau qui frappe la ville de Moramanga depuis trois jours, le numéro deux de l’Exécutif promet un retour progressif de l’approvisionnement en eau à partir de ce jour ou dans l’après – midi au plus tard. Moramanga fait partie des localités touchées par le passage du cyclone Ana pendant le week – end. La ville compte près de 1000 sinistrés qui sont pris en charge par les autorités concernées telle que le BNGRC.
S.R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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