Publié dans Politique

Hydroélectricité - La centrale de Farahantsana démarrera sous peu

Publié le jeudi, 27 janvier 2022

Plus que quelques jours à compter et la centrale hydroélectrique de Farahantsana entrera dans les phases d’essai technique selon le ministère de l’Energie et des Hydrocarbures. L’opérationnalisation de cette centrale contribuera à réduire en grande partie les coupures et délestages subis par les usagers du Réseau interconnecté d’Antananarivo ou RIA. Lancé en 2018, les travaux de construction de cette centrale sont sur le point d’être achevés.

Réalisée par le groupe Tozzi Green via son entreprise Hydro Mahitsy et en groupement avec les entreprises de BTP Sogea-Satom et Société de construction et de bâtiment, elle a été mise en place à 30 km au nord de la Capitale, sur la rivière Ikopa. Cette unité de production d’énergie doit développer une puissance de 28 mégawatts et produire jusqu’à 104 gigawatts-heure d’électricité par an. La centrale sera raccordée au réseau interconnecté d’Antananarivo via 159 pylônes qui doivent supporter 38 kilomètres de ligne à haute tension. Par ailleurs, le projet comprend aussi un barrage au fil de l’eau, une prise d’eau, un dessableur, un canal d’amenée, une chambre de mise en charge, une ligne de quatre conduites forcées de diamètre 2 500 mm et une usine de production munie de quatre turbines. Ainsi, l’infrastructure aura pour mission principale de renforcer l’alimentation en électricité de la Capitale et avoir des impacts sur la qualité du service fourni à la population notamment. D’un autre côté le groupe Tozzi Green exploite déjà deux centrales hydroélectriques, avec une puissance installée de 16MW à Sahanivotry et 2,5MW à Maroantsetra. Ce qui confirme l’expérience que la société a apportée dans la conception et la construction de la centrale hydroélectrique de Farahantsana. Ainsi, selon les estimations de ses concepteurs, avec sa production de 28mégawatts, cette centrale hydroélectrique va permettre à l’Etat de faire une économie annuelle de 70 milliards d’ariary mais la société nationale de distribution et de production d’électricité et d’eau sera la principale

bénéficiaire de son opérationnalisation. A noter que quelques centrales de production de la JIRAMA fonctionnent désormais au solaire ou à l’hybridation solaire-thermique, comme celles de Maevatanàna, Antsohihy, Berenty et d’Ambatolampy. D’après les concepteurs, cette infrastructure alimentera deux cent mille foyers dans le Réseau interconnecté d’Antananarivo. Le problème d’étiage n’est pas à craindre. La capacité de stockage de ses réservoirs permet de compenser les variations de la demande, autant en saison pluvieuse que durant la saison sèche. Mais il faudrait avant tout que les techniciens locaux maîtrisent la technologie utilisée pour ce type de source d’énergie. Raison pour laquelle, près de deux cent techniciens de la JIRAMA ont suivi des programmes de formation à Ambohimanambola, sur l’exploitation des énergies renouvelables.

Hary Rakoto

Fil infos

  • Vœux de Nouvel an - Les institutions et les confessions religieuses à Iavoloha
  • Inscription sur la liste électorale - Tojo Ravalomanana bénéficiaire d’une ordonnance
  • Feux de brousse et de forêt - Gérer, c’est prévoir
  • Déclaration des partis et élus pro – Rajoelina - Non à la déstabilisation
  • Flambée des prix du riz - L’Etat s’attaque aux spéculateurs
  • ACTU-BREVES
  • Exécutif - Un Conseil des ministres diffusé en direct ce jour
  • Gendarmerie - Témoin d’un grand respect envers le Zoky
  • Actu-brèves
  • Sécheresse à Antananarivo - Les pluies provoquées comme solution ?

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Défis et enjeux !
    L’année 2025 qui débarque il y a à peine dix jours expose le pays au- devant de la scène internationale. La Grande île intègre de plain- pied dans le concert des Nations libres et souveraines. C’est bien loin l’époque où Madagasikara fit l’objet d’interminables interventions délicates et difficiles de l’ONU par l’organisation sous régionale, la SADC, pour régler la crise politique issue des soulèvements populaires de 2009. L’ancien Président mozambicain Joachim Chissano, haut représentant de l’ONU – SADC, fit des pieds et des mains afin de débloquer la situation.

A bout portant

AutoDiff