Publié dans Politique

Accident mortel d’un garçon à Tsarasaotra - L’automobiliste fugitif arrêté à Ambohidratrimo

Publié le mardi, 22 mars 2022

En cavale depuis presqu’une semaine, après qu’il eut mortellement renversé le jeune Nathan (9ans) sur une portion de route à Tsarasaotra, le conducteur fugitif de la Vw Polo recherché a été finalement arrêté. La Police, qui reste encore prudente, avance que l’automobiliste de 37 ans impliqué avait été arrêté vers 5h30 du matin hier, à son domicile sis dans la localité d’Ambohidratrimo. Pour des raisons de sécurité, ni son identité, ni son statut professionnel n’a pu être encore révélé, du moins pour le moment.

Sitôt après son arrestation, le trentenaire fut emmené dans les locaux de la Brigade des accidents (BAC) du commissariat central à Tsaralalàna, où il devrait être encore soumis à une enquête, et ce, jusqu’à son prochain déferrement, probablement vers la fin de cette semaine. Dès hier même, les enquêteurs ont dû procéder à une reconstitution des faits à l’endroit où le drame était survenu au niveau de ce passage protégé de la voie rapide de Tsarasaotra, une reconstitution qui s’est effectuée, naturellement, avec le conducteur en cause. “L’automobiliste a défendu son geste comme quoi il n’a pas fui, mais qu’il était contraint de reprendre rapidement sa route après l’accident par peur de la réaction des passants qui l’auraient immanquablement lynché si jamais il serait tombé entre leurs mains”, renchérit cette source policière. 

De son côté, le concerné aurait reconnu avoir renversé Nathan et son petit frère Rudis. En revanche, il aurait nié que l’accident se serait produit dans un passage pour piéton. De source policière également, les proches des victimes avaient été également convoqués à Tsaralalàna où la Police les a également entendus. Cependant, il n’y eut pas une confrontation avec l’automobiliste. “Les deux parties concernées auront l’occasion de se rencontrer lorsque la Justice sera saisie de l’affaire”, commente cette source policière. Il est vrai que la famille éplorée n’aurait toujours pas décoléré, en dépit de l’arrestation récente de l’automobiliste. “Cela ne va pas ramener notre enfant à la vie. Nous exigeons donc que justice soit faite”, enrage le grand-père de Nathan. 

Ce coup de filet de la Police serait donc le fruit de la collaboration de certains informateurs ayant requis l’anonymat, et qui ont fourni les renseignements nécessaires à la Police. D’autant plus que, comme nous l’avions précisé dans l’une de nos précédentes éditions, l’apport de la technologie n’a pas été minimisé non plus. La Police a réquisitionné toutes les caméras de surveillance installées de certaines rues de la ville, partout où la Vw Polo rouge était censée se trouver jusqu’au dernier endroit où il s’était planqué. Le trentenaire n’a donc jamais voulu cédé à l’invitation du père de Nathan afin qu’il le rencontre à tout prix à l’HJRA, du moins pour s’excuser, le jour même où les médecins ont autopsié la dépouille de son fils aîné, tandis que le cadet venait de sortir juste du bloc opératoire, ayant été sévèrement touché à la cuisse. C’est ce dernier qui a affirmé qu’il s’agissait bien d’une Volkswagen rouge. 

Franck R.

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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