Publié dans Politique

Vol de motos à Itaosy - Des fidèles de trois paroisses locales dépossédés

Publié le mardi, 29 mars 2022

L'on parle d'un mini-réseau qui est en voie de démantèlement, du moins dans le domaine, ou plutôt le phénomène vol de motos dans la localité d'Itaosy, spécialement à Ambohimamory. Ce réseau serait l'auteur de vols dont une bonne partie a visé des fidèles d'au moins trois paroisses, soit 3 propriétaires dépossédés de leurs deux-roues. Les faits. Mercredi dernier, la Gendarmerie a procédé au coup de filet d'un bandit à Andranonahoatra. Celui-ci était en train de voler en poussant docilement une moto appartenant à un particulier, lorsque les gendarmes l'ont surpris sur les faits. 

Pendant l'enquête, ce dernier a dénoncé un co-auteur des forfaits. Ce dernier fut arrêté à son tour quelques jours plus tard à Anosibe-ouest. Effectivement, c'est chez ce dernier que les Forces de l'ordre ont retrouvé au total 5 motos, toutes ayant été volées, et qui furent cachées dans le domicile du concerné. Par ailleurs, quatre autres complices des deux premiers sont toujours en cavale et ils sont activement recherchés. 

Le mode opératoire de ces bandits est désormais connu. Les fidèles de ces églises sont leurs cibles privilégiées. Mais il y a aussi des particuliers qui ont été dévalisés dans leurs propres maisons. « Outre le fait que 3 de ces motos avaient été volées à des fidèles et pendant le culte dominical, deux autres le furent dans les propriétés privées et où leurs propriétaires les ont garées sous les vérandas de celles-ci », explique une source auprès de la Brigade de gendarmerie d'Itaosy.

D'après toujours notre interlocuteur, plus de la moitié de ces motos, soit 4 au total, ont été remises à leurs propriétaires, depuis. Seule une est dans l'attente à ce que son propriétaire vienne la récupérer au bureau de la Gendarmerie à Ambohimamory, la plupart des forfaits ayant été commis dans ce quartier d'Itaosy. Et à cette source d'ajouter encore que certains propriétaires dépossédés n'habitent pas forcément Ambohimamory et ses environs car il y a ceux qui résident dans le centre-ville. 

En passant, le cas d'un résident du centre-ville, également dépossédé de son scooter, mérite d'être mentionné spécialement. Car, après avoir instruit une plainte auprès de la Police à Tsaralalàna le 19 mars dernier, et à la suite de sa mésaventure, grande fut sa surprise que c'était encore la Gendarmerie d'Ambohimamory, qui l'a informé sur la découverte des traces de son deux-roues, pratiquement intact dans sa circonscription. Le scooter aurait été caché puis retrouvé au fond d'une fourrée de végétation où le réseau avait espéré venir ensuite le récupérer dans la clandestinité, et au moment opportun. Mais les gendarmes sont arrivés avant eux. 

Pour revenir dans le mode opératoire de ces bandits, ils se scindent souvent en petits groupes lorsqu'ils doivent opérer dans un temple, et naturellement durant le culte, le dimanche. Tout bien vêtu pour la circonstance comme monsieur tout le monde, l'un d'eux feint de fondre parmi les fidèles à l'intérieur de l'église. Son stratagème : il arrive bien avant l'heure où la messe devra commencer, histoire d'avoir bien la possibilité de surveiller de très près ce que fait le propriétaire visé. Une fois que ce dernier se concentre pleinement sur sa prière, le bandit donne discrètement le top à ses complices qui attendent et opèrent à l'extérieur. Leur mission à ces derniers : s'emparer discrètement de la moto de la victime. Pour y parvenir, ces larrons possèdent un trousseau de clés passe-partout. Là, tout témoin banal ne soupçonne guère ce que les larrons étaient en train de mijoter. Et on connaît la suite. Actuellement, des motocyclistes et autres scootéristes de la Capitale et ses environs saluent bien cette action de la Gendarmerie, car elle leur donne au moins l'espoir de retrouver leurs deux-roues si jamais ils deviendront à leur tour les victimes.

Franck R.

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Editorial

  • Que d’un raccourci !
    On n’en finit … jamais d’épiloguer sur la galère que la Société nationale d’eau et électricité fait subir aux pauvres et impuissants abonnés. Il n’y a pas un jour ou une nuit sans que la JIRAMA fasse la sienne. D’après les constats quotidiens de tous, les délestages et les coupures se durcissent au fil du temps. Sur le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA), c’est le gala ininterrompu des coupes et des arrêts des machines et appareils ménagers. Ampoules, frigos et autres machines délicates risquent fort d’être endommagées. Au beau milieu du souper, en pleine concentration d’une séance de film, en plein travail dans les ateliers de soudure, en pleine coupe de cheveux ou brushing dans les salons de coiffure, en pleine concentration d’un travail de connexion dans un cybercafé, etc. les coupures intempestives du courant gâchent tout ! La vie quotidienne, de jour comme de nuit, des usagers de la JIRAMA…

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