Publié dans Politique

Insécurité à Moramanga - Un raid de bandits fait 2 morts, d’autres personnes enlevées

Publié le dimanche, 03 avril 2022

Vers 19h30 le 2 avril dernier, un assaut meurtrier de bandits était suivi d’acte d’enlèvements à Antanifotsy ,  Commune rurale d’Analasoa, dans le District de Moramanga. 10 bandits équipés de deux armes à feu artisanales ont pénétré de force dans le domicile du nommé Célestin Roger R., (63 ans). Ils l’ont brutalisé sans ménagement avant de dérober son fusil de chasse Baikal avec une boîte de 100 cartouches de munitions calibre 12.

Quelques moments après, le malheureux a succombé des suites de ses blessures. Les malfaiteurs ont ensuite utilisé l’arme volée chez le sexagénaire et ont tenté de pénétrer dans le domicile de son voisin de quartier, un certain David M. (45 ans).  Mais comme ce dernier a riposté, cela lui a valu d’être fusillé par les malfaiteurs. Il a succombé sur le coup. Les assaillants se sont ensuite échappés par la sortie sud- ouest du village, non sans qu’ils n’aient séquestré d’autres villageois dont les prénommés Stanislas Vincent, (47 ans) et   Volamiaro (20 ans). Ces derniers sont issus de 2 familles différentes. 

Aussitôt informés, trois gendarmes du poste fixe d’Analasoa et une patrouille de l’armée stationnée à Analasoa ont engagé la poursuite. Quant à l’enquête, elle est diligentée par le lieutenant Fidimalala, officier de coordination d’Anosibe An’ala. Il est accompagné par deux gendarmes pour se rendre sur le lieu de crime en vue des constatations et de la coordination de la recherche. Par ailleurs, cinq autres gendarmes de la Brigade d’Amboasary, et qui sont commandés par un gradé, se sont déployés pour renforcer les poursuivants. D’après les dernières nouvelles fournies par les poursuivants, la chance pour essayer de trouver une quelconque piste est plutôt mince. En cause, les traces de pas ont disparu au niveau des bois de pin de la zone Fanalamanga, du fait de l’abondance des précipitations. 

Cependant, plusieurs autres mesures de sécurité ont été également prises. Le poste fixe de Gendarmerie de Mandialaza est en état d’alerte maximale pour boucler le “kizo” dans leur secteur, c’est-à-dire au Sud. Les dispositifs opérationnels dans la Commune de Tanambao Besakay sont également alertés pour boucler l’issue vers le Nord, du côté de Mandanivatsy. C’est là qu’une lueur d’espoir commence à poindre. La compagnie IC a été avisée pour boucler l’issue vers le District d’Anjozorobe.  Selon les estimations, les malfaiteurs choisiront probablement cette direction. De fait, une patrouille motorisée de gendarmes commandée par l’OA GPT  y est en train de manœuvrer, précisément vers le Fokontany de Mandanivatsy sis dans la Commune rurale de Tanambao Besakay, histoire de renforcer le dispositif en place. 

F. Roland

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Editorial

  • Solidaire et neutre !
    Solidarité dans la neutralité. Madagasikara envoie un contingent de 50 éléments en République Démocratique du Congo. En effet, durant le Conseil des ministres du 6 février, le Gouvernement de la Grande île prit la décision de déployer 20 médecins militaires et 30 aides-soignants dans l’Est de la RD Congo. La bataille fait rage à Goma, la capitale de la province de Kivu, dans le secteur Est. Un conflit militaire mettant aux prises l’Armée congolaise et le Mouvement armé du 23 mars (M23) soutenu par l’armée rwandaise. Selon certaines sources, Goma serait déjà tombé sous contrôle du M23 et l’armée rwandaise. Le cafouillage qui y règne ne permet pas d’identifier la situation exacte. En tout cas, il y a des morts et des blessés et de déplacés qui nécessitent des interventions humanitaires urgentes. Madagasikara, solidaire aux tragédies qui sévissent dans l’Est de la RDC, ne peut pas rester les bras croisés…

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