Les 8 autres parts restantes reviennent aux 8 administrateurs de la société, parmi lesquels des représentants de l’Exécutif municipal et du Conseil municipal. Dans sa publication, l’équipe du maire précise que « chaque action est détenue par un administrateur au titre d’un prêt dans le cadre d‘une convention signée qui ne rapporte pas de dividende ; n’est pas assortie d’indemnités ou de jeton de présence ; et qui est rétrocédée dès lors que l’administrateur n’est plus en fonction au sein de la CUA ». A la lecture desdites explications, il apparaît donc que Naina Andriantsitohaina et les autres administrateurs ne touchent pas d’une éventuelle somme d’argent versée aux associés, prélevée sur le bénéfice ou sur les réserves de la société, ni d’une quelconque rémunération accordée aux membres lors de réunions.
En outre, les administrateurs ne le seront plus dès lors qu’ils ne seront plus en poste à la CUA, remplacés par leurs successeurs. « Tout le reste n’est que mensonge », martèle ainsi la Mairie en réponse aux allégations d’une frange de l’Opposition particulièrement active dans les réseaux sociaux basée à l’étranger. Des personnes qui se prévalent du titre de lanceurs d’alerte mais dont les informations sont
pourtant incomplètes lorsqu’elles ne sont pas totalement erronées, comme notamment lorsqu’ils disent que chacun des administrateurs détiendrait 20 % des parts de la société…
La rédaction